Profitant de la présentation de son programme, ce samedi dans la capitale Cap-Verdienne, le président de la fédération sénégalaise de football s’est désolidarisé de ce qu’il estime être une source de discorde au moment où l’union sacrée autour de l’essentiel devrait être de mise.
« Depuis le mois de septembre, le processus a été lancé, mais jusqu’à présent on est à mon avis en train de dévier sur d’autres aspects. C’est-à-dire parler des candidats, critiquer les candidats, dire des choses qui ne sont pas positives sur les candidats. Je ne me reconnais pas dans ça. »
Il y’a de cela quelques jours, le chargé de la communication de la fédération mauritanienne de football, Brahim Sow Deina se plaignait des « attaques » de la presse sénégalaise sur la candidature d’Ahmed Yahya. Néanmoins, Augustin Senghor de souligner que :
« Très tôt j’ai dit qu’à la fin, le 12 mars, que ça soit la CAF qui gagne. Et, pour qu’elle gagne, il faut non seulement qu’elle reste unie mais surtout qu’elle soit plus unie. Parce qu’en réalité, en tous cas dans l’état des lieux que j’ai fait, je trouve que c’est cette unité qui fait défaut et je trouve que cela est la source de tous les maux de notre maison, la CAF. » Une forte déclaration adressée à ses amis et concurrents du moment. D’ailleurs il fera savoir que la communication n’a jamais été rompue entre lui, Jacques Anouma et Ahmed Yahya.
Après avoir dévoilé son programme, il incite ses pairs à faire de même. « Chacun d’entre nous devrait pouvoir présenter un projet et dire voilà ce que je veux faire pour le football africain. Et, qu’on fasse de cette campagne là un débat d’idées, un débat de campagne. Plutôt que d’être dans des invectives et des caricatures ou même colporter des informations qui très souvent ne reposent sur rien. »