Dakarmidi – A l’aube de défier le FC Barcelone en Ligue des Champions, Olivier Giroud s’est confié dans les colonnes de France Football sur son récent transfert à Chelsea et sur l’intérêt, réel, du Borussia Dortmund.
« Ce que je voulais, c’était rester à Londres… Pardon, en Premier League ». Dans un petit lapsus (révélateur), Olivier Giroud a résumé les raisons qui l’ont poussé à troquer cet hiver le maillot des Gunners contre celui des Blues de Chelsea.
Devenu remplaçant d’Alexandre Lacazette depuis le début de saison, le buteur de l’équipe de France savait qu’il n’aurait quasiment plus de temps de jeu en cas de recrutement de Pierre Emerick Aubameyang, une situation intenable à six mois du mondial russe.
« Ça ne pouvait plus continuer comme ça. Je ne pouvais me résoudre à passer encore un an à Arsenal et rester doublure, voire « triplure ». Le mot n’existe pas, mais c’est l’idée », a reconnu Giroud dans un long entretien accordé à France Football. Sa décision de partie actée, restait encore à Giroud à trouver un nouveau club. Au départ, un chassé-croisé avec le buteur gabonais de Dortmund.
« Arsenal était content ,Dortmund aussi, c’était la proposition la plus intéressante, financièrement parlant ». Mais il ya un mais. » Chelsea c’était un transfert, pas un prêt comme à Dortmund. Si j’était allé là-bas, ça n’aurait rein changé. En revenant à Arsenal l’été prochain, j’aurais retrouvé la même situation. C’était simplement reculer le problème. »
La naissance de son troisième enfant a définitivement fait pencher la balance en faveur du club londonien. Tout comme le discours d’Antonio Conte, qui lui a promis une concurrence seine avec Alvaro Morata. Buteur en FA Cup cette semaine, pour sa deuxième titularisation consécutive avec sa nouvelle équipe, Giroud a bien débuté sa nouvelle aventure et van même retrouver ce soir face au FC Barcelone le doux parfum de la Ligue des champions. » Ce n’est que du bonus. Un grand rendez-vous super excitant ». Et une occasion en or de montrer à Didier Deschamps qu’il peut compter sur lui pour l’été prochain.
La rédaction