Dakarmidi – José Mourinho, l’entraîneur de Manchester United, explique dans une interview accordée à Sky Sports qu’il vit à l’hôtel, poursuivi par les paparazzi, et sans sa famille.
Est-ce l’une des raisons de ses difficultés à relancer les Red Devils ? José Mourinho n’est pas véritablement à l’aise dans sa vie à Manchester. Il loge à l’hôtel depuis cinq mois, n’a pas l’intention d’acheter une maison, se fait chasser par les paparazzi et en plus, sa famille est restée à Londres et ne l’a pas accompagné. Triste tableau dressé dans une interview accordée à Sky Sports avant le derby Man Utd-Man City ce mercredi en Coupe de la ligue anglaise (21h).
« Vous connaissez l’histoire des paparazzi… Pour l’hôtel et la marque de vêtements qui me sponsorise, c’est incroyable parce qu’ils sont là tous les jours, explique José Mourinho. Tout le monde connaît le nom de l’hôtel. Tout le monde connaît les derniers vêtements sortis par cette marque. Donc, pour eux, c’est incroyable. Pour moi, c’est un peu un désastre, parce que parfois je veux marcher un peu et je ne peux pas. Je veux juste traverser le pont et aller au restaurant, mais je ne peux pas. Donc c’est vraiment mauvais. Mais j’ai des applications et je peux commander à manger en livraison, ce que je fais parfois. »
Peut-être un appartement, à condition de ne pas pouvoir être vu
José Mourinho se voit-il donc devenir propriétaire d’une belle maison à Manchester ? « Je ne sais pas, répond le Portugais. Ma fille va avoir 20 ans la semaine prochaine, mon fils aura 17 ans dans quelques mois. Ils sont très stables. L’université à Londres, le foot à Londres, les amis… Ils sont à un âge où ils ne peuvent pas me suivre comme avant. Donc, pour la première fois, la famille vit différemment. On essaye de faire face à cette situation. Mais si je peux trouver un bon appartement… Pas ces maisons énormes que la presse dit que je vais acheter. Je n’achèterai jamais ça ! Mais si je trouve un bon appartement, avec une bonne connexion entre le garage et l’appartement, peut-être que je le prendrai. Mais je ne peux pas cuisiner ! » Que de problèmes pour l’ancien Special One.