Dakarmidi- L’International sénégalais, Demba Bâ 34 ans, revient sur ses rapports avec la Tanière, les différents coachs. L’attaquant de Basaksehir (Super Lig turque) n’a toujours pas renoncé à la Tanière…Son absence en sélection, ces dernières années, est-elle en rapport avec sa personnalité ? Suivons ses explications sur 13football.com. A 3 semaines de Sénégal-Guinée Bissau (Can 2021).
Morceaux choisis
Demba Bâ n’a toujours pas renoncé à la Tanière…
J’aime le football et j’aime bien représenter mon pays. Aujourd’hui, on connaît tous les choix d’Aliou Cissé et sur quoi il se base. Maintenant, si lui demain, il m’appelle et me dit : «Eh Demba j’ai besoin de toi pour gérer les petits», je discuterais avec lui. Et, vous savez, ma position par rapport à ça.
Pourquoi l’histoire se termine toujours mal entre Demba et ses coachs ?
Je ne sais pas. Je ne peux pas vous dire. Peut-être que c’est de ma faute. Je ne vais pas la rejeter sur les autres. Après, Demba Bâ a son caractère et je ne pense pas que ce soit un mauvais caractère. Quand je vois des choses qui ne sont pas justes, je ne peux pas me taire. C’est comme ça qu’on avance dans la vie. Si j’ai eu la carrière que j’ai eue, c’est parce que j’ai d’abord été honnête avec moi avant de l’être avec les autres. Et, quand je vois des choses qui sont injustes en termes de football, je ne peux pas me taire, sous prétexte que de garder une bonne relation avec un tel ou un tel, ou alors ça va nous servir financièrement ou politiquement. Non, non je ne peux pas.
Pourquoi Demba Ba dérange ?
Parce que je dis la vérité. Ce sont mes vérités, je ne dis pas que c’est la vérité absolue, c’est ma vérité. Quand je vois certaines choses se passer sous mes yeux, je vous le dis, je ne peux pas me taire. Ce n’est pas moi. Dans l’Islam, le Prophète (PSL) dit qu’il faut combattre l’injustice par la main, si tu peux, sinon par la bouche. Et si tu ne peux pas, par le cœur. C’est dans tous les domaines. En tant que musulman, c’est l’Islam qui régit notre vie. Quand on se réveille, en tant que musulman, on regarde les heures de prières. C’est en fonction de cela qu’on planifie notre journée. C’est comme ça que je vis. Je fais de mon mieux. Je fais des erreurs, c’est vrai. Et si j’ai pu blesser certaines personnes, je m’en excuse.
Senego