Le calendrier surchargé crée des tensions sur la planète football. Entre le rythme effréné pour les clubs et les trêves internationales qui s’enchaînent à vitesse grand V, les internationaux sont soumis à un enchaînement particulièrement costaud. Et cela aboutit à des passes d’armes entre sélections et clubs, comme on peut le voir dans le cas Alexis Sanchez. Appelé en sélection du Chili, le joueur de l’Inter ne sera pas disponible pour le premier match.
«Avec tout le respect que j’ai pour les institutions européennes, je voudrais qu’ils respectent nos médecins. Si je peux me sentir fier de quelque chose, c’est de l’équipe médicale de cette sélection nationale. Ils ont un niveau élevé. Ils (le staff milanais) auraient dû nous écouter quand Alexis a joué dans le derby et Mönchengladbach, ils se sont retrouvés dans le même cas que nous. Nous ne sommes plus à l’époque coloniale, si c’est ce qu’ils croient nous devons être clairs à ce sujet», a déclaré le sélectionneur Reinaldo Rueda en conférence de presse avant le match prévu samedi face au Pérou. L’Inter a répondu à ces accusations par un communiqué. «Le FC Internazionale Milano considère que les déclarations de l’entraîneur chilien Reinaldo Rueda sont inacceptables, offensantes et ne correspondent pas à la réalité. Le club a toujours eu la plus grande coopération et d’excellentes relations avec tout le personnel des équipes nationales.» Ambiance.