Lutte contre les VBG : une nouvelle feuille de route en préparation
Dans le cadre de la promotion du droit des femmes et des filles, le Ministère de la Femme et des Solidarités en collaboration avec la direction de la famille de la protection des groupes vulnérables a organisé un atelier de validation de la note d’orientation sur les violences basées sur le genre, sous le thème : « Élaboration du deuxième Plan d’action national pour l’éradication de toutes les formes de violences et la promotion des droits humains. » ce jeudi 24 Avril 2025.
Cet atelier s’inscrit dans une dynamique de renforcement des politiques nationales de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), en particulier à travers la mise en place d’un cadre stratégique renouvelé, inclusif et orienté vers l’impact. Il a réuni des représentants des administrations publiques, des organisations de la société civile, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des acteurs engagés dans la défense des droits humains.
La note d’orientation soumise à validation constitue un document de référence qui précise les lignes directrices, les priorités stratégiques et les méthodologies à adopter pour élaborer le deuxième Plan d’action national. Ce plan ambitionne de consolider les acquis du premier cycle tout en répondant de manière plus efficace et cohérente aux formes persistantes et émergentes de violences.
La validation de cette note marque une avancée décisive vers la formulation du deuxième Plan d’action national, véritable feuille de route pour une action coordonnée, inclusive et durable en matière de lutte contre les violences et de promotion des droits humains.
Cet atelier a été un tribune de discussions, et d’exposition pour les acteurs qui s’activent sur la protection du genre.
M. Omar Samb Conseiller technique au ministère de la famille et des Solidarités est revenu sur l’importance de l’atelier qui selon lui est organisé pour présenter à toutes les parties prenantes la note méthodologique élaboré par le ministère de la famille et de la solidarité à travers la direction de la famille et des couches vulnérables pour l’éradication des violences basées sur le genre et pour la promotion des droits humains.
» Les plans d’action ont été accélèrés suite à la publication de l’ ANSD qui a révélé que sur 10 femmes les 3 sont violentées, maltraitées et persécutées », Nous dit M. Samb
En à croire Mme Penda Seck Diouf, présidente de la société civile féminine Ettu Jamm, les violences basées sur le genre listées est interminable. Selon elle, la première fut verbale avec le » body shaming la critique d’un physique d’une femme l’éteint à petit feu. L’autre c’est dans le mariage ou la femme subisse la pression et haine de tout un fratrie. L’autre c’est chez les enfants avec les parents divorcés souvent, avec le maître coranique, à l’école si on physique ou ses notes ne font pas l’affaire ou encore dans la rue avec les tontons Saî-saî ».