Dakarmidi – Daouda Diouf, le directeur exécutif de Enda santé, a estimé hier, mardi 19 juin 2018, que l’accélération de la riposte au VIH devrait prévenir 75% des nouvelles infections d’ici à 2020. C’était au cours d’un atelier régional des parlementaires africains sur le VIH, la tuberculose et les droits humains.
« Nous sommes dans un tournant dans la riposte au VIH/Sida qui exige la mobilisation d’importantes ressources humaines, techniques et financières, ainsi que l’identification et la réduction de tous les obstacles pouvant empêcher l’élimination de l’épidémie », a-t-il déclaré à Saly-Portudal (Mbour, ouest).
Selon l’aps, il a évoqué des « freins majeurs » à l’utilisation des services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH », dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.
Daouda Diouf a cité notamment l’application de lois punitives, la criminalisation de la transmission du VIH/Sida, la peur de la stigmatisation et de la discrimination des personnes vivant avec le VIH.
« Beaucoup d’entre nous entendons parler du Sida en Afrique depuis que nous sommes jeunes. Mais, nous avons faut des progrès extraordinaires, puisque pour la première fois dans l’histoire de la santé publique, on a eu des traitements efficaces, avec des actions de prévention qui ont été menées, occasionnant le maintien du niveau de prévalence du VIH, dans des pays comme le Sénégal, à des niveaux très bas », a fait noter M. Diouf.
La rédaction