Beaucoup de blessés sont enregistrés dont certains très graves, acheminés et internés à l’hôpital principal de Dakar, d’autres à l’hôpital Fann. L’administration du Coud a dû réagir en urgence aujourd’hui dans la matinée, dans le cadre d’une conférence de presse. En effet, Khalifa Ababacar Diagne, l’adjoint au directeur du Coud, a appelé les jeunes étudiants à la culture de la paix dans l’enceinte de l’université.
Conscients de la gravité des faits, et en guise de réplique, les deux groupes indexés (la communauté de Kékendo et celle de Ndefleng) ont fait face à la presse, aux abords de 18 heures pour informer de leur décision de déposer les armes et rassurer en même temps les autorités sur leurs craintes.
Ils soutiennent qu’un malentendu est à l’origine de tous ce vacarme : « nous voulons montrer que c’était un malentendu très regrettable que nous devons tous enterrer et oublier ensemble car nous sommes des frères et des sœurs », a souligné le coordinateur de la communauté des étudiants de Ndefleng.
Dans cette même optique, le coordonnateur de la communauté Kékendo de renchérir : « nous restons constants dans cette élan de solidarité et de pacification de l’espace universitaire. »
Ainsi l’on peut estimer que la paix est de retour dans ce temple du savoir sous l’enchantement des autorités présentes et des étudiants.