Après la lecture des chefs d’accusation, relate Le Témoin, le Doyen des juges lui a posé une seule et unique question : «Reconnaissez-vous les faits ?». Sonko de lui rétorquer : «Non seulement je conteste les faits, mais je ne les connais pas. Et je ne les reconnaîtrai jamais !».
À l’issue de cette très brève audience épiée par tout un pays, le Doyen des juges d’instruction l’a inculpé avant de le mettre sous contrôle judiciaire. Pourtant, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, avait requis un mandat de dépôt.
Selon un avocat d’Ousmane Sonko contacté par Le Témoin, pour la première fois dans l’histoire judiciaire du 1e cabinet de Samba Sall, une personne accusée d’un delit comme le «viol» est repartie sous contrôle judiciaire c’est-à-dire en liberté.