« Aujourd’hui, ce qui arrive aux Etat-Unies et à la France pourrait bien arriver au Sénégal vu tout le dispositif sécuritaire qui est déployé dans ces pays », a t-ilm souligné. Pour Ousmane Tanor Dieng, le HCCT a pris la mesure de la nécessité pour les Sénégalais de prendre ’’conscience de la sécurité et du rôle important qu’ils peuvent jouer ». Il a cité « la Suisse comme un pays où le citoyen est presque comme un agent de sécurité ».
Quant au directeur du CHEDS, il a souligné l’importance de former les étudiants sénégalais, ’’pour qu’ils soient des cadres dans le domaine de la sécurité et de la défense, tout en étant regardant par à rapport à ce qui se passe dans nos universités ».
« Dans le programme jeunes que nous voulons mettre en place, le ministère de l’Enseignement supérieur, l’Education nationale nous [ont] sollicités pour l’insertion d’un module de sécurité et de la défense », a-t-il fait savoir.
Il a appelé à « essayer de bâtir la résilience de nos institution et la résilience de nos populations ». Selon lui, « au Sénégal, nous pouvons anticiper le risque d’attentat sur notre territoire par une approche holistique reposant sur une stratégie appropriée pour faire face à ce fléau ».
« Nous sommes là pour répondre aux attentes des décideurs pour les aider à mieux appréhender les enjeux géostratégiques auxquels nos pays font face », a-t-il indiqué dans les colonnes de l’aps.