À leurs yeux, «c’est une décision unilatérale dénuée de sens et dont le contenu demeure nuisible à l’enseignement supérieur». C’est la raison pour laquelle les coordinations de ces deux universités se liguent pour combattre cette mesure.
Selon ces étudiants, rapporte L’AS, «depuis l’entame de ces fameuses réformes, le ministre Cheikh Oumar Anne verse dans l’unilatéralité en complicité avec les recteurs des universités publiques». Ils regrettent que «toutes les décisions afférentes à ces réformes soient prises sans impliquer les représentants des étudiants qui ne sont, désormais, que des récepteurs d’informations». Ce qui est plus surprenant, déplorent les étudiants, «curieusement, après la suspension des sélections en master, c’est l’attribution de quotas de bourses de master».
À les en croire, «les quotas annoncés sont largement inférieurs au nombre d’étudiants à sélectionner pour le compte de l’année académique 2020/2021». Autrement dit, «tous les étudiants de master ne seront pas boursiers, ce qui est inadmissible». En définitive, ces étudiants exigent «l’application de la loi relative au système LMD, une préservation des droits des étudiants, la reprise effective des sélections en master et le démarrage des inscriptions ainsi que l’octroi de la bourse à tout étudiant valablement sélectionné en master».