Dakarmidi – La confédération démocratique des travailleurs du Sénégal a tenu la parole en boycottant hier, 1er mai, le traditionnel de dépôt des cahiers de doléances au palais de la République.
Ce sont donc 11 des 12 centrales syndicales du Sénégal qui ont sacrifié au rituel, à l’occasion du 1er mai fête du travail. Représentativité oblige, seuls les secrétaires généraux des 5 premières centrales, en sus du Synpics, ont eu droit à la parole. Cette année, plus que les précédentes, les syndicalistes sont revenus de long en large sur l’ébullition du front social à quelques mois de l’élection présidentielle.
Selon l’obs, une stratégie comprise par le Président Macky Sall qui a pris son temps pour répondre aux interpellations sur les crises dans différents secteurs, tels que l’éducation, la santé, le travail, le pétrole, les collectivités locales ou le pouvoir d’achat des travailleurs. Ibrahima Ndiaye, secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), a été le premier à ouvrir les débats. Apres avoir décerné un satisfécit à Macky Sall pour le vote du projet du Code de la presse, il a enjoint le président de prendre les décrets relatifs à son application.
L’occasion pour le Sg du Synpics, après avoir plaider pour la revalorisation salariale des journalistes du service public de l’Aps, de remettre sur le tapis le contentieux qui oppose son syndicat à l’administrateur de la Maison de la presse et qui est à l’origine du boycott des locaux. « Le management et la gestion de la gestion de la maison de la presse laisse à désirer » a t-il conclut, en invitant les président à s’intéresser de plus prés au contentieux.
En l’occurence, dans la volonté d’engager une réforme équitable du système de rémunération dans le secteur public. Seul gage, pour Mody Guiro, Sg de la Confédération national des travailleurs du Sénégal (Cndts), d’enrayer la pauvreté galopante. Le pouvoir d’achat, l’habitat social, les licenciements abusifs sont aussi 3 des leviers sur lesquels, il faudrait agir, selon les centrales syndicales, pour maintenir la stabilité du pacte social. Tandis que Elimane Diouf de la Csa a brossé le problème de précarité chez les travailleurs du nettoiement.
La rédaction