Ousmane SONKO n’est pas un leader, il se comportait en chef de guerre. Mettre fin au régime du Président Macky SALL, était son objectif, en espérant pouvoir s’imposer au pouvoir. Contrairement à ce que disent certains, le peuple n’a jamais dit qu’il constitue une solution aux problèmes des sénégalais, encore moins, l’espoir des citoyens.
N’est-ce pas qu’il a été candidat à la présidentielle de 2019 ? En 2024, ce sera une élection de choix. Qui, en réalité, ne lui accordera la moindre chance, même si, par extraordinaire, il parvenait à y prendre part. Le chef de l’Etat Macky SALL, ayant respecté ses engagements par rapport à ce rendez-vous de 2024, les électeurs vont faire librement leur choix.
Nous sommes en démocratie. Et, il ne sert absolument à rien d’imposer un rapport de force ou de la violence pour vouloir faire passer ses idées. En ce début du 21e siècle, marqué par les nouvelles technologies de l’information et de la communication, un leader n’a pas besoin de passer par la rue, même pour résoudre des questions politiques ou sortir victorieux par rapport à des dossiers de justice.
Malgré tous ses appels à la jeunesse, Ousmane SONKO s’est enfin rendu compte de la réalité du terrain politique. Son Parti dissout, ajoutés à cela les risques réels de sa non-participation à l’élection présidentielle de 2024, il a compris que la politique n’a jamais été un jeu d’enfants.
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM)