Dakarmidi – La crise scolaire, occasionnée par les récurrentes grèves des enseignants, a été le principal prétexte de la rencontre initiée par la coalition Manko Wattu Sénégal. Au sortir de cette réunion, Ousmane Faye suggère à l’Etat du Sénégal de prendre toutes ses responsabilités, en préconisant des mesures fortes et hardies. Surtout que ce bras de fer laisse apparaitre, selon lui, des dessous politiques engagés par des syndicalistes et enseignants qui ont de fortes affinités avec l’opposition radicale et l’aile gauche politique dirigée par de la LD Debout.
Les syndicats et enseignants grévistes sont difficiles à manager. Les multiples actions intentées par le régime n’ont pas donné grand-chose, de même que leur rencontre avec le Chef de l’Etat et les chefs religieux. Les efforts fournis par le gouvernement de procéder à une augmentation sur leurs indemnités de logement sont également restées vaines : ils continuent de délaisser les classes et les élèves.
Suffisant pour Ousmane Faye et ses camarades de taper sur la table: « trop c’est trop. Ce que ces enseignants grévistes font, c’est tout sauf du syndicalisme. En tant que politiciens, nous pouvons apprécier les actes qu’ils posent. Les plus radicaux sont des enseignants connus par leur proximité avec l’opposition radicale et la Gauche politique incarnée par Mamadou Ndoye de la LD Debout. En réalité, c’est des politiciens encagoulés qui cherchent à faire tomber le régime en place », dénoncent-ils.
Cette situation ne doit pas rester sans solution urgente et idoine pour le leader de la coalition MWS, « l’Etat doit prendre toutes ses responsabilités, sinon, ces syndicalistes et enseignants « politi-chiens » vont faire tomber le régime. Ils cherchent désespérément à comploter à la sûreté de l’Etat, car, ils reçoivent des mots d’ordre du côté des dirigeants de l’opposition et de la LD Debout. Et ainsi, ils mettent l’Etat en mal contre les populations en poussant les forces de l’ordre à commettre des erreurs en s’attaquant aux élèves réactionnaires et revendicateurs ».
Poursuivant ses propos, Ousmane Faye durcit le ton: « l’Etat doit, après avoir prolongé l’année scolaire, leur donner un ultimatum en fixant un dead-line où tout enseignant qui ne se trouve pas en classe à cette date indiquée, pourra être considéré comme démissionnaire et pourra être radié purement et simplement, Par la même occasion, nous demandons à l’Etat de faire reculer les examens et concours, mais aussi de faciliter le prolongement des cours pour assurer aux élèves un quantum horaire suffisant et acceptable. Nous ne tolérerons plus que le syndicalisme enseignant devienne un complot contre l’Etat du Sénégal ».
La rédaction