Dakarmidi – L’ambassadeur de bonne volonté auprès de la communauté estudiantine, Omar Pène, a tenu à montrer que son implication pour la cause des étudiants ne date pas d’aujourd’hui. En effet, il a tenu à expliquer qu’à l’époque, il était la ’’mascotte’’ de la bibliothèque centrale de l’Université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, aux côtés de son père qui y travaillait.
’Quand j’étais jeune, je fréquentais la bibliothèque de l’Université de Dakar. Mon père y travaillait (…)’’, a-t-il rappelé dans une interview publiée lundi par le quotidien Le Soleil, précisant qu’il y restait ’’toute la journée’’ avec son père, après l’y avoir rejoint à la fin de ses cours à l’école primaire de Fann Hock, un quartier dakarois.
’’Je voyais les étudiants venir à la salle d’études de la bibliothèque où il y avait une seule lampe et des livres. Ce qui m’avait frappé à l’époque, c’est le silence qu’il y avait. Vous pouviez entendre les mouches voler’’, a dit Omar Pène, auteur de nombreux tubes dédiés aux étudiants, lesquels ont contribué à sa notoriété auprès de cette catégorie de la population.
Il a dit qu’il était ’’frappé par le sérieux’’ et la concentration dont faisaient preuve les étudiants. ’’J’en étais vraiment fan et me disait que ce n’était pas facile d’être étudiant.’’
’’Comme je fréquentais la bibliothèque, les employés qui étaient à la banque du livre me donnaient des fiches pour que j’aille chercher des livres dans les raisons (…). On m’appelait là-bas +Petit Pène+ et j’étais, en quelque sorte, une mascotte de la bibliothèque’’, a rappelé l’artiste musicien.
Il a ajouté : ’’C’est cela qui m’habitait très sincèrement. Quand je suis devenu chanteur, je me suis rappelé ces moments-là, en me disant que ce n’est pas facile d’être étudiant, que ces gens-là éprouvaient d’énormes difficultés pour réussir’’.
’’Par la suite, j’ai eu des amis étudiants avec qui je discutais beaucoup autour du thé. Nous passions toute une nuit à discuter. Comme j’étais un chanteur engagé, avec des thèmes révolutionnaires dans mes chansons comme +Mandela+, et que les étudiants à l’époque, jusqu’à aujourd’hui d’ailleurs, étaient versés dans ce créneau-là, dans les campus, le courant est donc vite passé’’, a expliqué le lead-vocal du Super Diamono.
La Rédaction