Mariama Diouf ou Mya Diaker son nom d’artiste, est une jeune et talentueuse chanteuse sérère des arènes, originaire de la commune de Niakhar dans la région de Fatick. Diaker, un surnom qu’elle a choisi, qui signifie une gamine, une innocente… Car elle a commencé à chanter très tôt.
« Quand j’ai commencé à chanter, j’étais toute petite. Ce que je suis devenue aujourd’hui, à part mes deux parents, ma mère et mon défunt père, je le dois à mon frère Abou Ndir Diouf qui m’a présentée à Diatta Senghor. Ils ont vu que j’avais un potentiel et ils m’ont aidée à l’exploiter, aux rythmes des guitares. Je peux dire aussi que c’est un héritage car je suis née dans une famille d’artistes. Ma grand-mère est chanteuse, ma mère l’est aussi et mon père était batteur. », explique-t-elle.
A en croire Mya, sa maman l’a aussi beaucoup influencée à chanter dans la lutte. « Je faisais du kung-fu en même temps que les guitares. Quand ma mère ma demandé de prendre la relève, je ne voulais pas car je ne me connaissais pas en chansons de lutte. Mais elle a insisté, et m’a fait savoir que j’allais quitter le kung-fu et les guitares si ne chante pas la lutte. », raconte la jeune artiste qui a fini par aimer les chansons de lutte.
Mya Diaker est rendue célèbre par la chanson « Taa Mously », un Acapella qu’elle avait improvisé pour sa mère, avant de la partager sur les réseaux sociaux. La vidéo est ensuite devenue virale.
En 2020, elle participe au premier concours national de chants féminins au Sénégal, dénommé « Voix De Diva », initié par « Sang Neuf » et Laye Diagne Studio, et dont Viviane Chidid était la marraine.
Aujourd’hui, Mya Diaker a entamé une carrière musicale professionnelle et se produit dans différentes cérémonies. Elle compte réaliser le rêve de tout artiste : faire des albums, avoir des distinctions et une reconnaissance qui dépassent nos frontières. Jeune et talentueuse, elle possède tout le potentiel pour atteindre ses objectifs.