Selon une note des services de renseignements espagnols, « les flux de migrants en provenance de la côte atlantique africaine sont les plus susceptibles d’être pénétrés par des éléments hostiles ». Ils citent parmi les pays où la présence d’éléments radicalisés est une « constante » le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Ghana ou le Bénin.
De tous ces pays d’Afrique, le Sénégal est sans nul doute celui qui a été le plus affecté par la nouvelle vague de départs pour les Îles Canaries. Depuis septembre, des milliers de jeunes sénégalais ont pris des pirogues pour l’archipel espagnol qui se trouve à un millier de kilomètres au sud du grand continent. Pour la majorité, ces migrants sont constitués de pêcheurs artisans dont l’activité au Sénégal a connu une nette régression avec l’arrivée des navires étrangers.
Toutefois, dans leur note, les services de renseignements espagnols évitent de qualifier de radicaux tous les ressortissants des pays cités, précise Dakaractu qui a repris Okdiario.