En sit- in ce dimanche les populations de Mbitéyène Vélor dans la commune de Ndiaffate, dénoncent leurs mauvaises conditions de vie .
Les doléances de la quasi-totalité des populations de Mbitéyène Vélor de la commune de Ndiaffate dans le département de Kaolack se ressemblent et se succèdent à l’orée de la Présidentielle de 2024. Ils ont pour nom : manque d’électricité, de pistes de production et de meilleurs accès aux soins médicaux.
« Nous sommes à 4 kilomètres de Keur Socé où est implanté le forage qui devrait alimenter les habitants de Mbitéyène Vélor qui se trouve en état de salinisation très avancé. Nous faisons face à tous les maux du monde, on s’interroge de quelle commune nous sommes ? Nous dénonçons avec véhémence les problèmes auxquels nous sommes confrontés pour trouver le liquide précieux. Pour se soigner on se rend à Passy où à Ndiaffate à bord de charrettes. C’est pourquoi nous réclamons une case de santé », a plaidé Ndèye Adama Sow porte-parole du jour des femmes de Mbitéyène Vélor.
Arborant des brassards rouges, les 100 âmes de ce village ne sont pas passées par quatre chemins pour tirer à boulets rouges sur la gestion du maire de Aïssatou Ndiaye qui, d’après eux, favorise les uns et laisse les autres en rade. Elles dénoncent surtout « le non-respect des engagements des autorités locales » et ruminent leur colère contre l’édile, menaçant de voter pour le candidat qui aura pris en charge leurs préoccupations majeures que sont que sont le manque d’eau et l’absence d’électricité.
« Au- delà de l’enclavement vers les autres localités, c’est par des puits que nous buvons, nos braves femmes se lèvent très tôt le matin pour obtenir ce liquide précieux. Quand même nous avons informé le maire concernant la construction de notre mosquée, son représentant nous a donné 10.000 francs CFA au nom du maire alors que son opposant lors des dernières élections municipales a offert un panneau solaire pour la mosquée. Depuis 10 ans nous courrons derrière nos autorités mais en vain. Elles nous ont implanté des poteaux électriques depuis 2 ans sans lampes, ce qui favorise le vol de bétail et l’insécurité totale dans la zone, c’ est ce qui est déplorable », a dénoncé Ahmeth Diouf porte-parole du jour de ces populations courroucées.
Mame Aïcha Diallo, correspondante à Kaolack