Dakarmidi – En rassemblement hier (Jeudi 15 février), les commerçants du marché HLM, ont décrié « l’invasion progressive » des chinois dans les différents marchés de la ville de Dakar.
Les commerçants chinois sont devenus les souffres-douleur des commerçants sénégalais. Selon Voxpopuli, si l’arrivée massive de ces commerçants chinois réjouit certains qui peuvent acheter en gros, des produis ç bas prix; d’autres qui continuent de s’approvisionner dans les filières traditionnelles, eux sont excédés par la concurrence de ces chinois qu’ils jugent, déloyale.
Babacar Dramé, le président du bureau de l Union National des Commerçants Industriels du Sénégal (UNACOIS-JAPPO) de la section HlM, a déclaré » Les pays tels que la Chine, l’Inde, ont signé des conventions de commerce avec notre pays et chaque partie est censée tirer profit de manière équitable. Malheureusement, c’est avec désarroi que nous assistons à l’arrivée massive d’asiatiques dans les locaux; chose que nous avons cueillie positivement jusqu’au moment où nous nous sommes rendu compte que leur présence cause des tors et des pertes aux commerçants sénégalais ».
75% des marchandises des sénégalais restent invendues
Selon M.Dramé, ils ont du mal a aujourd’hui à louer une cantine face aux asiatiques qui viennent proposer aux bailleurs, le triple de la location, tout en payant 5 mois à 1 an de loyer d’avance. Il souligne aussi que les commerçants sénégalais ont du mal à obtenir un visa pour la chine. Ces derniers prétendent que leurs chiffres d’affaire ont baissé depuis l’arrivée des chinois qui sont à la fois grossistes et détaillants, osant même démarcher les petits commerçant leurs petits prix.
Fermeture du marché pendant 6 heures en guise d’avertissement
Pour garantir l’intérêt des commerçants, ils demandent au chef de l’ Etat d’apporter » des mesures immédiates ». Au Maire de HLM, ils lui exigé de cesser l’organisation des foires au marché. Et en guise d’avertissement, ils avaient décidé de fermer le marché, hier, de 9h à 15h.
Pour préserver leur intérêt, les commerçants ne sont pas prêts à lâcher le morceau.