La Coordination des Associations de presse (CAP), à l’occasion de la journée internationale de la liberté d’expression, a tenu ce vendredi 3 mai une journée de réflexion sur la « Crise dans les médias ».
Pour Mamoudou Ibra Kane, « peut-être au Sénégal, on aurait parlé de violations de la liberté de presse et de la liberté d’expression, particulièrement sous le magistère du Président Macky Sall où nous avons connu plus d’une soixantaine de morts pour des contestations politiques, où nous avons connu l’arrestation ou l’emprisonnement des journalistes et techniciens des médias, où nous avons connu des violences contre des journalistes et techniciens des médias« .
Le Président DU CDEPS reste ainsi formel. Il estime que « jamais le Sénégal n’avait connu un tel recul de la liberté de presse et de la liberté d’expression« . Il en a voulu pour preuve, l’autorité politique qui s’arrogeait, « en toute illégalité le droit de couper le signal des télévisions sans aucun fondement juridique« .
À cet effet, il estime que l’ancien régime avait « massacré les libertés fondamentales« . Et aujourd’hui, avec le nouveau, il espère le rétablissement de l’Etat de droit.