Dakarmidi – La phase 2 du Plan Senegal émergent (PSE) s’est déroulée autour d’un atelier de sensibilisation des acteurs non étatiques et à l’initiative du Conseil économique, social et environnemental (CESE), ce jeudi 26 avril 2018.
Maïmouna Elisabeth Dieng, secrétaire exécutive de ladite plate-forme, à l’ouverture de l’atelier, a expliqué que cette rencontre, organisée de concert avec la Plateforme des acteurs non étatiques, vise à renforcer la participation citoyenne à l’élaboration, au suivi, à l’évaluation et à la mise en œuvre des politiques publiques.
Selon Mme Dieng, le PSE, un ensemble de projets et programmes de développement à mettre en œuvre par le gouvernement sénégalais sur la période 2019-2023, se trouve actuellement dans « une autre étape extrêmement importante », celle du diagnostic précédant la définition des prochaines orientations.
« C’est cette phase diagnostic réalisée par les services de l’Etat, plus notre évaluation citoyenne, qui seront partagées » à travers les principaux axes du PSE, lesquels visent à créer ensemble les conditions de l’émergence du Sénégal à l’horizon 2035.
Selon l’aps, un de ces axes devrait se traduire par la transformation de la structure de l’économie en mettant l’accent sur la création de richesses et d’emplois. La promotion du capital humain et la protection sociale, par le biais d’un plus grand accès à la protection sociale, la gouvernance, la paix et la sécurité, ainsi que le financement et le suivi-évaluation constituent les autres axes du PSE. Ces différents points devraient dorénavant guider toutes les initiatives et projets qui seront mis en œuvre au Sénégal pour aboutir à « des actions concrètes et des résultats tangibles », selon le gouvernement.
« Donc, c’est vraiment une phase capitale » dans laquelle « nous devons absolument faire part de nos préoccupations et veiller à ce que l’ensemble ou la majorité de nos recommandations soit effectivement prises en compte dans le deuxième plan prioritaire du PSE », a expliqué la secrétaire exécutive de la plateforme des acteurs non étatiques. Elle précise qu’une de ces préoccupations majeures concerne l’investissement dans le capital humain, via « tous les secteurs sociaux » (éducation, santé et environnement, afin que « l’humain soit au cœur du Plan Sénégal émergent) ».
La rédaction