Les sinistrés du marché central de Louga qui avait été la proie aux flammes vont encore se frotter les mains. Après les deux millions offerts par les Présidents Mbéry du Conseil Départemental et Seyni NDIAYE de la Chambre de Commerce de Louga, au tour du Maire Moustapha DIOP de casquer 10 ‘’briques’’ en leur faveur.
La rencontre de livraison de l’enveloppe financière a eu lieu la matinée du Mardi 8 septembre 2020 au site même du Marché Central. Mais pas en présence de l’édile de Louga qui a délégué ses proches. Ceux-ci représentants du Maire sont Mor SYLLA ‘’Arké’’, Birahim TALL Président Hall et Marché du Conseil Municipal et Maguèye FALL délégué principal du Marché. Justifiant le temps mis relativement long à répondre aux préoccupations des sinistrés, l’Adjoint au Maire ‘’Arké’’ a évoqué la procédure de l’information administrative sur l’ampleur et l’étendue des dégâts avant toutes formes aux sources de décaissement en vue d’aider. «Le Maire a requis la fin des enquêtes des Sapeurs-pompiers et autres forces de la sécurité publique pour savoir quoi donner à qui», argumente le bras droit local du Ministre.
Selon le Président TALL, «Après évaluation objective des dommages subis par les uns et les autres, la clé de répartition des sommes allouées s’établit comme suit: le plus affecté perçoit 1 000 000 FCFA, le suivant 800 000 FCFA, un lot de 600 000 FCFA et enfin un lot de sinistrés devant recevoir entre 400 000 FCFA 200 000 FCFA et 100 000 F CFA ». Aussi, révèle-t-il, «la somme de 50 000 FCFA doit revenir à un fonds de caisse du collectif des commerçant du marché».
Concluant son propos, le Président de la Commission Hall et Marchés du Conseil Municipal confirme les propos de l’Adjoint au Maire en soutenant qu’«en fin d’une année budgétaire qui a été particulièrement marquée par la prévalence de la pandémie du coronavirus, le maire se devait moralement de casquer sur ses fonds propres une telle enveloppe financière».
Auparavant, les tenants du marché ont vivement salué l’engagement de leur camarade Assane Baye FALL pour avoir fortement médiatisé la détresse les sinistrés.