Dakarmidi – Deux procédures ont été déclenchées par Locafrique, à Londres et à Dakar pour faire payer les personnes impliquées dans la gestion catastrophique de la Société africaine de raffinage (Sar).
L’annonce a été faîte le jour de l’installation du nouveau Directeur général, Serigne Mboup. Le Directeur général de Locafrique, Khadim Ba, détenteur des 34% d’action en intentant deux actions judiciaires. L’une à Londres, pour dénoncer le contrat jugé « illégal et frauduleux » de fournitures Brut attribué à Oryx, pour un montant de 400 milliards de Fcfa. Un marché nébuleux dont la premiére phase a fait perdre à la Sar plus de 40 milliards Fcfa. D’où le lourd déficit qu’elle traîne.
D’après l’obs, un cabinet d’avocats de renommée internationale basé à Londres commis par Locafrique, a déjà enclenché la procédure d’annulation du contrat. Et parallèlement à cette requête, une autre procédure pour corruption est ouverte, comme dans l’affaire qui éclabousse actuellement Vincent Bollore à Paris. Il semblerait que le très redoutable organe gouvernemental anglais, la Serious fraud office (Sfo) soit sait saisi pour l’occasion.
L’autre action judiciaire enclenchée par Locafrique sera ouverte à Dakar, avec une plainte dirigée contre l’ancien Directeur général, Omar Diop, chassé par le Conseil d’administration. La procédure préparée par un cabinet d’avocats réputé très sérieux, est aussi élargie à X, comme pour traquer toute autre personne impliquée dans le braquage financier et la gestion chaotique de la Sar.
La plainte qui pourrait être diligentée par la Division des investigations criminelles (Dic) vise les chefs d’accusations « d’abus de biens sociaux, corruption et autres malversations financières ». Les faits qui coutent à Omar Diop ces poursuites corsés par son jeu de cache-cache avec le Conseil d’administration, au sujet du marché de 400 milliards de Fcfa.
Par ailleurs dans sa volonté de nettoyer la Sar et assurer l’approvisionnement correct en Brut, Locafrique prendra des dispositions pratiques pour éviter tout manquement.
La rédaction