Désespérée, la jeunesse accepte toute sorte de boulot, pour une somme dérisoire appelée salaire.
Il est en retard on le lui soutire à la fin du mois.
Il est malade, le traitement est à sa charge.
Accident, c’est à ses frais.
Il n’a pas droit à des jours de congé
Il fonctionne sept jour sur sept. Pas de fêtes.
Arnaque, esclavage , exploitation ? Aidez moi à trouver le mot exact pour qualifier ce qui se passe dans plusieurs entreprises privées comme publiques.
Que faire?
La personne est obligée d’accepter ce système au lieu de rester à la maison à faire du thé, suivre les téléfilms de novelas, sillonner le quartier, être dépendant de ses parents.
Pour ne pas être victime de ça, les jeunes s’engagent en échange d’un salaire qui peine à couvrir les frais de transport.
Beaucoup sont dans cette posture.
Au Sénégal, l’employé s’appauvrit en participant à l’enrichissement de l’employeur.
Le code du travail censé régulariser ce problème n’est pas usé dans beaucoup de services. C’est plutôt un « code maison » qui est le bienvenu.
Et qui pour dénoncer ?
Les mouvements syndicaux ne sont pas acceptés par les Patrons.
La riposte est interdite et elle est synonyme de renvoi vu que la demande est supérieure à l’offre.
La preuve, les demandes d’emploi dorment dans les tiroirs des ressources humaines.
Un patronat plus que jamais soudé continue dans ce sillage.
Que faire pour la fin de cette traite ?
Lagina Gomis