Dakarmidi – Le carnage qui a emporté 13 vies humaines dans la forêt de la Casamance risque de chambouler beaucoup de choses encore. Les accusations faites au MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance) se retournent contre les autorités administratives de la région de Ziguinchor.
Le MFDC a exhorté l’État à orienter ses recherches vers les autorités administratives de la région qui seraient mêlées à ce trafic de bois de tek. Ils accusent le gouverneur de Ziguinchor, le chef du service des eaux et forêts et le commandant de la légion de gendarmerie du Sud ainsi que le procureur de la République en poste à Ziguinchor, d’être au coeur d’un vaste réseau clandestin de trafic de ce bois qui provient de la forêt de la Casamance.
« Les coupeurs de bois opèrent de nuit comme de jour sous la complicité des agents des Eaux et Forêts et de la gendarmerie et le bois coupé est vendu sans inquiétude dans la commune de Ziguinchor où résident deux unités de scierie » se plaignent les membres du MFDC.
Ils accusent ces services administratifs de manquer à leur devoir et c’est ce qui a entraîné ce carnage du samedi 6 janvier 2018..
La Rédaction