Josette Marceline Lopez Ndiaye, présidente de l’ Observation National des Lieux de Privation de Liberté (ONLPL), déclare ce mardi 20 février que Le désengorgement des prisons sénégalaises constitue l’un des objectifs de l’ONLPL
Le but est de parvenir à atténuer l’impact de la surpopulation et de la promiscuité dans les lieux de détention, a-t-elle expliqué. Elle s’exprimait lors du comité régional de développement (CRD), de sensibilisation et d’information des acteurs sur les missions et fonctionnement de l’ONLPL. Cette rencontre a été présidée par l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Amadou Diop.
Josette Marceline Lopez Ndiaye a aussi souligné que l’Observatoire entend œuvrer à l’application des peines alternatives, toujours dans le but de désengorger les prisons.
Présentant l’ONLPL, elle a souligné que dans le cadre de sa mission consistant à renfoncer l’Etat de droit au Sénégal, il cherche essentiellement à mettre fin à la maltraitance, aux abus et tortures dans les prisons et autres lieux de privation de liberté, comme la Gendarmerie et la Police.
Elle a précisé que la mise en place de cet observatoire est une réponse juridique et institutionnelle, comme les cas de tortures et de « maltraitance dégradante », certains détenus étant parfois victimes de « violations graves’’ de leurs droits dans les prisons et autres lieux de privation de liberté.
Elle a signalé que l’ONLPL a installé cinq points focaux dans les régions de Matam, Kaolack, Ziguinchor, Kédougou et Thiès, pour la prise en charge des cas de tortures et de tout autre abus. Il s’agit aussi de prévenir ces violations de droits qui doivent être bannies au Sénégal, premier pays francophone à avoir ratifier la Convention internationale contre la torture, a-t-elle expliqué
Les acteurs de la justice de la région de Saint-Louis, magistrats, officiers de polices et de gendarmerie, entre autres, ont, lors du CRD, formulé des recommandations et suggestions pour l’insertion sociale de certains détenus, notamment. Ils ont suggéré également de revoir les mandats de dépôt et l’application de peines alternatives.
Aps
La rédaction