Le patriarcat : Traditions ou décision divine ?
L’ autorisation parentale, défi des mères célibataires.
Un droit toujours dévolu au père même s’il abandonne son enfant : puissance paternelle article 277.
Pourquoi ce pouvoir lui revient-il toujours ? Sans l’ombre du géniteur, les mères célibataires éduquent toutes seules leurs enfants.
Une souffrance qu’elles endurent dans le silence.
Selon le code de la famille sénégalais, l’homme est reconnu comme chef de famille et décide de tout. Article, 153.
Il choisit le lieu de résidence et a aussi le choix de ne pas reconnaitre ses enfants, (article 203), la recherche de paternité est interdite.
Des dispositions choquantes et irresponsables.
Les femmes étaient-elles présentes lors de l’élaboration du code ?
Pour rappel, il a été adopté en 1972 et est entré en vigueur en janvier 1973.
Depuis belles lurettes, des féministes, des militantes pour la défense des droits des femmes s’opposent à cette décision.
Elles ont montré leur mécontentement partout et dans toutes sortes de manifestations pour réclamer la révision du code de la famille.
Comment un homme peut-il refuser le droit de paternité ?
Le code de la famille encourage la fuite de responsabilité des hommes, certains de ces articles étant en leur faveur.
Des femmes sont abandonnées avec leurs nourrissons, certaines sont chassées de chez elles, des ménages brisés car le code de la famille sous estime la femme et donne le pouvoir aux hommes ….
Il est temps qu’on révise le code de la famille en ce jour du 08 Mars…
La femme doit avoir les mêmes droits que l’homme sur son enfant.
Revendiquons nos droits.
Lagina Gomis