Dakarmidi – Femme au foyer établie au quartier Sotrac de Keur Massar, la dame Maïmouna Biagui est depuis hier en détention dans les locaux de la gendarmerie. Elle est accusée d’avoir brûlé au second degré, les fesses de la fille de son frère, qui lui a été confiée par celui-ci. Elle devrait être déféré ce matin, au parquet de Dakar, pour sévices corporelles commis sur une fillette de 8 ans.
Une affaire de tortue qui défraie la chronique au quartier Sotrac de Keur Massar où le voisinage s’interroge encore sur la violence inouïe dont a fait montre la dame Biagui sur sa victime, dont la garde lui a été confiée par son grand frère S.Biagui.
A l’absence de son époux vétérinaire à Kaffrine, la dame Biagui, vit sous le même toit avec ses six enfants et sa victime , GN.Biagui. Seulement, selon le voisinage, la dame réservait un traitement particulier à la fillette, persécutée au grès de ses humeurs. C’est dans cette situation que la dame Biagui va être amenée à franchir le rubicond, en posant un acte de torture qui va la perdre.
En effet, le voisinage indigné, a avisé anonymement les pandores de la brigade de gendarmerie de Keur Massar. Menant des investigations de proximité, les pandores débarquent au domicile de la mise en cause. Là, ils ont pu constater la véracité de l’information. La victime qui peinait à se tenir debout présentait trois brûlures graves au fesse.
Interrogée sur l’origine des brûlures, Maïmouna Biagui tente de mener en bateau les gendarmes, arguant que la fillette s’est brûlé toute seule. Elle est ainsi conduite à la brigade, en compagnie de sa victime, pour nécessité d’enquête. Les hommes du commandant Diémé ont réussi à tirer le ver du nez de leur hôte qui a avoué son forfait. A l’en croire, la semaine dernière, a son insu, la fillette GN.B a eu une altercation avec un de ses enfants de sa tante et elle l’a molesté avec une cuillère qui se trouvait dans l’encensoir. De retour, la dame Biagui qui a constaté les blessures que la fille de son frère a fait à son enfant à elle, s’est mise à ruminer sa colère jusqu’à une heure indue de la nuit. C’est alors qu’elle s’est levée, a pris le temps de chauffer une cuillère. Puis elle est partie réveiller la fillette, l’a fait coucher sur le ventre, avant de se saisir de la cuillère fumante, qu’elle poste à trois endroits différentes des fesses de la fillette. Avec le recul, elle a reconnu avoir posé cet acte, sous l’emprise de la colère.
Bref, les gendarmes ont conduit la victime GN.B, en classe de CE2, en consultation dans un hôpital local. Le docteur Manga, qui l’a examinée a conclu à des brûlures au 2nd degré.
La redaction