Kaolack, chef lieu du département, une ville portuaire et carrefour. Cette ville est une création urbaine de la période coloniale et un centre important du transit de l’arachide et du sel. La Plateforme Nayler Sénégal est monté au créneau après la célébration de ce 63ème anniversaire de l’accession à la souveraineté internationale du Sénégal pour cafarder l’état de vétusté des bâtiments de la préfecture qui reste en hantise pour les populations de Kaolack selon Pape Simakha, coordonnateur de la dite Plateforme.
« Ces bâtiments administratifs construits depuis les premières heures de l’indépendance de la République du Sénégal sont de nos jours, dans un état indésirable, à l’image d’un foyer des jeunes totalement abandonné.
Ces deux bâtiments séparés de deux (02) sièges l’un pour les bureaux et l’autre pour le logement du préfet sont complètement fissurés. A défaut d’être reconstruit, ces bâtiments ont besoin d’au moins de réfection pour permettre au personnel de travailler dans les conditions plus ou moins acceptables », a t- il expliqué.
La salle de conférence ne pouvait pas contenir un nombre important lors des CDD ce qui fait qu’à chaque fois les rencontres qui devraient avoir lieu dans ce service sont la plus part orientées au niveau du centre de formation en santé soit au CDPS ou dès fois au Conseil départemental de kaolack. Récemment, un CDD qui devait se tenir à la salle de délibération de l’hôtel de ville, a été finalement annulée, prétexte la grève des travailleurs municipaux. Ce qui est encore austère, le toit du bloc administratif ne tient plus l’eau de pluie pendant l’hivernage alors que la saison des pluies s’approche à grands pats. Une situation qui pourrait être source d’annulation de plusieurs rencontres de développement du département. C’est écœurant de voir l’état de délabrement de la Préfecture au
regard de tout passant », a déploré le coordonnateur de la plateforme Nayler Sénégal, Pape Simakha.
Il poursuit : « Le décor de la préfecture ne pourra pas attirer le visiteur, les canaux sont à ciel ouvert, ce qui fait que les moustiques empêchent les populations venus chercher des documents administratifs de rester sous les arbres qui sont dans l’enceinte de la préfecture. Les blocs sanitaires en état de vétusté très avancé. Avec cette situation, au regarde des autorités au plus haut sommet. L’on se pose la question, comment sont utilisées les subventions annuelles octroyées à ces services publics de l’Etat pour le bon fonctionnement de l’administration à la base »