Situé dans la commune de Kahi, dans le département de kaffrine, le village de Ngodiba fait partie des grandes localités très connues de la région de kaffrine.
L’histoire de ce village reste directement liée à Elimane Ndioukhouba Ndao.
Ngodiba est une cite religieuse de l’islam. Une contrée où presque tout le monde est parent.
C’est un grand village reparti ainsi : un chef de village, un khalife général connu de tout le monde. Ce bastion religieux fut fondé par Elimane Ndioukouba Ndao, un grand érudit de l’Islam. Un homme d’une dimension religieuse exceptionnelle, un homme riche respecté par tout le monde et qui réunissait beaucoup de personnes autour de lui. Un grand chef coutumier au tribunal de kaffrine, raconte El Hadji Souleymane Ba, porte-parole de la famille.
Le village n’avait pas grandi avec une petite mosquée, pour vous dire que l’islam n’était pas en ce moment très répandu.
Après cela, on a vu beaucoup de départs d’exil dont El Hadji Saloum Diane, accompagné de son cousin Mass Ba, tous des disciples de Mame El Hadji Abdoulaye Niass, qui leur a donné du Wird Tidjania, les connaître la gnose divine et la bonne éducation.
« El Hadji Saloum Diane est le tonton de El Hadji Mass Ba , qui m’a mis au monde El Hadji Babou Ba . Ils étaient à Ndiombato à la recherche de connaissance et à l’apprentissage du Coran, mais leur village natal c’est Ngodiba » précise notre interlocuteur.
El Hadji Saloum Diane était à Ndiombato dans le village de Ndiaye Ndiaye , avant de fonder son propre village , dénommé keur saloum Diane, en compagnie de son marabout El Hadji Makhtar de Ndiaye Ndiaye .
Après un long séjour passé là-bas où il apprit le coran, l’éducation, la science islamique,
El Hadi Saloum Diane demanda à son marabout qu’il veut fonder un village, le marabout lui demanda dans quelle partie, il l’indiquera un lieu .Un jour le marabout décida d’aller sur lieux, mais en cours de route, il récitait la sourate Yassine, jusqu’à la destination. Arrivé sous un petit arbre Venne, alors qu’il finissait leurs wirds, le marabout lui demanda de s’asseoir et lui propose de fonder son village ici dans ce lieu.
Après, il lui demanda d’aller apporter des bâtons, une manière d’identifier l’espace, ainsi relate El Hadji Souleymane Ba, El Hadji Saloum Diane dira à son marabout : Est-ce que vous savez mon village sera plus beau que le vôtre ? , son marabout lui dira sur quelle base vous vous fondez, il reponda votre village c’est vous qui l’a tracé et fondé mais le mien c’est vous mon marabout, qui me l’a tracé.
Et la preuve aujourd’hui, Keur Saloum Diane est devenu une commune. Après un long moment passé là-bas , il quitta keur Saloum Diané , sur demande de Cheikh Al Islam Baye Niass à travers une lettre, pour venir à Ngodiba .
Il quitta Keur Saloum Diane pour Bandanar, ils feront là-bas un an. Également, ils quittèrent ce lieu en 1943 pour venir à Ngodiba. Arrivé jusqu’à kaffrine, juste au côté de Lougue , le marabout décida de s’installer là-bas sur ce lieu, avec ses compagnons, Baye Elimane Ndioukhouba s’opposa à leur installation et proposa de venir directement au village de Ngodiba. Ainsi, Baye Elimane Ndioukhouba l’installa confortablement dans ces lieux.
C’est alors le début de la Faydou , avec la connaissance de la gnose divine , les différentes théories de la Fayda et les gens commençaient à les critiquer et les diaboliser .
Entre temps, le village de Ngodiba commence à revivre l’islam, la bonne éducation et la tarbiya.
El Hadji Saloum Diane, un homme respecté et respectable qui a du caractère, d’une grande taille, avec ses barbes mais également, il cachait beaucoup de secrets divins, témoigne M.Ba .
« Il disait personne n’ose passer ici surtout les chaytans », raconte-t-il.
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