Dakarmidi – 50 producteurs du département de Kaffrine ont pris part hier, mercredi 6 juin 2018 à une formation à l’utilisation de l’information climatique organisée par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), en partenariat avec l’ONG « Innovation, environnement, développement en Afrique », (IED Afrique).
Diabel Ndiaye, ingénieur agro-météorologue à l’ANACIM, a précisé qu’il s’agit de former les producteurs sur des notions de changement climatique, la conception, l’utilisation des prévisions et des pluviomètres manuels, nous renseigne l’aps.
Selon lui, « à chaque début de l’hivernage, il est de coutume que l’ANACIM descend sur le terrain pour partager avec les producteurs et les techniciens sur les résultats de la prévision saisonnière et aussi parler des informations sur les changements climatiques et les mesures d’adaptation ».
Cette année, a expliqué M. Ndiaye, « la prévision saisonnière a été consensuelle au niveau sous-régional avec des indicateurs très clairs qui laissent entrevoir un début d’hivernage normal à tardive ».
« Nous descendons sur le terrain pour interpréter ces résultats de la prévision afin que les producteurs puissent les comprendre et mettre en place des activités d’adaptation par rapport au profit qu’on a donné », a-t-il fait savoir.
Pour Momath Talla Ndao, coordonnateur du projet DFC piloté par l’ONG IED Afrique, « l’information climatique est devenue un intrant dans le domaine de la production dans un contexte avec une variabilité climatique très forte ».
« L’information climatique est le premier facteur de production. Les paysans ne peuvent plus s’en passer. Un producteur qui dispose aujourd’hui de l’information climatique peut mieux s’adapter au contexte climatique imprévisible », a estimé M. Ndao.
Il a par ailleurs souligné que le partenariat de son projet avec l’ANACIM va permettre davantage de diffuser les informations climatiques au niveau des quatre départements de Kaffrine pour aider les producteurs de disposer et de développer des stratégies d’adaptation à la prévision de l’ANACIM.
La rédaction