Avance. Un mot court, mais plein de sens. Un mot choisi par Anna Emmanuelle Diouf, l’initiatrice de cette grande conférence.
Sur fonds propres, la coach Anna Uses full lives (pour des vies utiles) a organisé une conférence gratuite pour booster la jeunesse estudiantine. Une première au Sénégal.
Elle a réuni des modèles issus de tous les secteurs pour les offrir en exemple. Plus de dix-huit mille étudiants étaient présents à cette grande conférence tenue à l’esplanade du Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar.
Les entrepreneurs, les artistes, les hommes ou femmes d’affaires n’ont pas manqué à l’appel. À tour de rôle, colonel, gouverneur, directeur de banque, coach, homme ou femme d’affaires, entrepreneur… ont par le discours montré la voie de la réussite aux jeunes.
Pour le coach Daniel Kouakou, venu spécialement de la Côte d’Ivoire, » nous sommes 8 milliards de personnes et chacun a sa propre empreinte. Donc il est temps de laisser son empreinte dans ce monde « . Une façon pour lui de dire que chaque être humain doit marquer son existence sur terre.
Toujours dans son speech, le pharmacien ivoirien, vêtu d’un grand boubou sénégalais beige, n’a pas manqué d’encourager les jeunes pour poursuivre autant que faire se peut les études.
Dans le même ordre d’idées, Maleye Fall, directeur de banque, a poussé les jeunes à respecter leurs mères, sources de bénédiction. Pour sa part, l’écrivain et universitaire Felwine Sarr a incité les cibles de la grande conférence à » ne pas se limiter aux aspirations, mais à suivre leurs intuitions « .
Et quoi qu’il en soit, a ajouté le Colonel Cambel Dieng, il faut avancer. La résilience en bandoulière, a conseillé l’Ivoirien Christophe Assamoi, on peut relever tous les défis car rien n’est impossible. Pour lui, il ne faut jamais renoncer à ses rêves par lesquels tout commence.
Abdoulaye Dièye, directeur de l’AIBD, a quant à lui axé son intervention sur le patriotisme, l’engagement, la culture et la discipline en toutes circonstances.
En respectant les instructions, on deviendra un leader. Mais avant d’y arriver, il faut aller au plus profond de soi même. C’est la conviction du Général Joseph Mamadou Diop. Cet ancien pilote du président Macky Sall a décrit un leader comme une personne sincère, honnête et surtout responsable. Un individu qui assume ses échecs, qui écoute et calme le jeu quand tout bascule.
Même si les difficultés surgissent, elles doivent réveiller le potentiel qui dort en soi, a souligné le gouverneur Seynabou Guèye.
De son côté, Émilie Faye Cabral, a affirmé devant des centaines de jeunes qu’il faut toujours croire en soi. Et celui qui croit, c’est celui qui est debout.
Sur une chaise roulante, Macoumba Sarr, ancien soldat n’a jamais pensé qu’il allait perdre ses jambes. Malgré son handicap, une confiance à toute épreuve lui a permis de continuer à rêver d’un avenir radieux jusqu’à devenir ingénieur de bâtiment avec des employés sous sa responsabilité.
» Il faut que vos étoiles brillent « , a répété la Nigériane Tarra Fela Durotoye. Le bonheur, quand arrive la réussite, doit se partager avec les gens autour de soi, a indiqué coach Vincent Mendy. Autrement dit, le directeur de l’école Notre Dame du Cap Vert de Pikine pense que » le bonheur partagé, c’est idéal. Mais le bonheur seul, c’est égoïste ». » Soyez vous même et non la photocopie de quelqu’un d’autre « , a-t-il dit aux jeunes.
Avance, une réussite si l’on se fie à la jeunesse estudiantine qui s’est donnée déjà rendez-vous au sommet dans 10 ans.
Une deuxième édition est réclamée d’ailleurs. Des Anna, le Sénégal en a besoin pour son développement.
Uses full lives (pour des vies utiles)
Anna Emmanuelle Diouf merci
Lagina Gomis