Si le ciel a ouvert ses vannes ce lundi, l’inquiétude grandit chez certaines familles. En conférence de presse hier, le ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’assainissement, chargé de la Prévention et de la gestion des inondations, Issakha Diop, essaie d’être rassurant : «Le risque zéro n’existe pas, mais on espère pouvoir gérer la situation.» Il compte sur les investissements consentis par l’Etat dans le cadre du Programme décennal de gestion des inondations.
Flanqué du ministre de l’Eau et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam, au cours de la conférence de presse du gouvernement, Issakha Diop indique que toutes les dispositions sont déjà prises et qu’il y a aussi des mesures anticipatives dans les zones à haut risque, avec notamment le basin de rétention de la Zone de captage, la réalisation de 7 bassins tampons qui diminuera considérablement le volume d’eau qui convergeait vers le Lac Rose, les ouvrages de protection de la plateforme du Train express régional (Ter), le Centre de santé Philipe Maguilène Senghor à Yoff, la Cité Bellevue et le bassin émetteur à Fatick. «Aujourd’hui, plusieurs ouvrages ont été réalisés, notamment dans la banlieue de Dakar, grâce aux programmes mis en œuvre par l’Etat», a-t-il indiqué.
S’agissant les effets globaux des changements climatiques, il estime qu’il n’est pas exclu de voir l’apparition de nouveaux points d’attention. «A ce titre, précise-t-il, avec la Matrice d’actions prioritaires (Map), principal outil de prévention et de gestion des inondations, toutes les dispositions sont prises pour rendre opérationnels les services appelés à intervenir sur le terrain et le cas échéant apporter une réponse appropriée.»