Dakarmidi – L’incendie de la chambre 28 PM5 du campus social de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar causé par les jets de grenades lacrymogènes a fait d’importants dégâts matériels et a plongé les étudiantes qui y logeaient dans une peur noire. Prises par surprise, les locataires de la chambre ne savaient plus quel chemin emprunté pour échapper au feu. C’est le cas de l’étudiante Maman Diédhiou inscrite en licence 3 qui a vu les flammes dévaster tout son matériel pédagogique et ses autres biens : » j’ai tout perdu, on m’a meme offert les habits que je porte » se lamente-elle.
Les choses auraient pu s’empirer si les étudiantes n’avaient pas réussi à garder leur sang froid pour trouver des issues de sortie. Maman Diédhiou qui détenait la clé de la chambre était sous la douche quand la chambre a commencé à prendre feu: » j’étais dans les toilettes. j ‘ignorais que la chambre a pris feu, ce sont les cris de mes voisines qui m’ont alerté et je suis sortie avec hâte pour ouvrir. On allait mourir car la porte était verrouillée » explique Maman.
Maman Diédhiou n’est pas la seule rescapée de cet incendie, elle et ses voisines sont plongées dans un désarroi total. Mais les premiers soutiens viennent de leurs camarades qui les ont hébergées en attendant de trouver une solution à leur cas. Elles appellent l’état à leur venir en aide dans cette situation difficile.
La Rédaction