Une révélation faite par l’organisation ‘’Caminando Fronteras’’ qui a estimé que les décès ont augmenté de 143 % par rapport à 2019.
Quant aux arrivées en Espagne au cours de la même période, elles n’ont augmenté que de 28,7 %, renseigne la même source qui est d’avis que cela ‘’corrobore le fait que les politiques de contrôle ont un effet drastique sur la mortalité’’.
La structure qui dresse le bilan macabre de ces migrations irrégulières maritimes et routières a indiqué que la Route des Canaries concentre 85% des victimes. Ce, avec 1 851 victimes en 45 naufrages, contre 231 victimes en 23 naufrages sur la Route d’Algérie ; 62 victimes en 13 naufrages sur la Route d’Alboran (en mer Méditerranée) et 26 victimes en 6 naufrages sur la Route du Détroit. Une situation que ladite organisation espagnole dénonce depuis des mois en mettant en exergue ‘’ le non-respect des protocoles de sauvetage’’.
Barça ou Bazakh plus meurtrière que toutes les voies migratoires
Caminando Fronteras signale qu’au total, 33 bateaux ont disparu sans que personne ne survive pour raconter les faits. Et que la grande majorité des corps (95,8% corps) disparaissent et que seulement 4,2 % des victimes sont retrouvées. Ce sont, selon elle, des citoyens de 15 pays qui ont péri à la frontière de l’Europe occidentale au cours de cette année. Raison pour laquelle, elle l’a assimilé à ‘’une tragédie de dimension internationale’’ dont les victimes sont originaires du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie, du Sénégal, de la Guinée Bissau, de la Guinée Conakry, de la Gambie, du Cameroun, du Nigeria, de la République démocratique du Congo, des Îles Comores, de la Syrie, du Bangladesh et du Sri Lanka.