Dakarmidi – La Plan Sénégal émergent (Pse), arrive au terme de sa première phase. 27 projets phares et 17 réformes devraient être mis en oeuvre, à travers notamment, le Plan d’actions prioritaires (Pap) 2014-2018.
« Le Sénégal est sur une très bonne pente. Nous sommes allés au delà de 6% de taux de croissance. Ce qui permet d’espérer que les objectifs du Pse seront atteint en 2035 », cette assertion est de Mayacine Camara, coordonateur de la Direction générale de la planification et des politiques économiques (Dgppe).
Il s’exprimait lors de l’atelier d’échanges sur l’élaboration de la phase 2 du Pse, organisé du 23 au 26 juillet 2018, par le ministère de l’Economie, des finances et du plan.
Démarré en 2014, le Pse boucle sa premiére phase cette année. Référentiel d la politique économique du président Macky Sall, ce plan cristallise la vision du chef de l’Etat d’un Sénégal émergent en 2035, à travers les trois axes stratégiques que sont la transformation structurelle des bases de l’économie, la promotion du capital humain, la bonne gouvernance et l’Etat de droit.
Selon l’obs, le Sénégal a récolté des engagements financiers à hauteur de 3 729 milliards de Fcfa, pour la période 2014-2018, alors qu’ils étaient partis pour rechercher un gap de financement de 1 853 milliards. De nombreux projets étaient inscrits pour cette période quinquennale, à travers le Plan d’action prioritaires (Pap).
Dans le domaine des infrastructures et services de transport, le prolongement de l’Autoroute Diamniadio-Aibd a été exécuté. On relève également la liaison Mbour-Fatick-Kaolack de 100 km, les travaux de réhabilitation de la Route Touba-Dahra-Linguére, Section Touba-Dahra.
Le secteur de l’éducation devait engloutir 257,3 milliards Fcfa dans le volet public. Le Pap prévoyait la construction d’un campus régional de référence pour faire de Dakar le centre d’enseignement supérieur de référence. Pour l’agriculture, le projet phare du Pse était l’atteinte de l’autosuffisance en riz en 2017. Le deadline est dépassé et le Sénégal continue toujours d’importer le riz brisé.
Le gouvernement projetait, dans le domaine de la santé, d’injecter 124,6 milliards avec notamment la création de Dakar Médical City, un projet phare pour faire de Dakar le centre de soins de référence de la Sous-région.
Mais à l’arrivée, le constat est que la plupart de ces projets n’ont pas été exécutés ou restent à être finalisés.
La rédaction