Dakarmidi – Le président de la République, Macky Sall, a souligné, le samedi 8 décembre 2018, l’importance « d’assurer davantage la protection du cheptel » sénégalais contre les « maladies dominantes », au vu de l’importance du secteur, qui représente 4, 6 pour cent du PIB et offre à 476.668 ménages de « grandes opportunités d’emplois et de revenus.
« L’élevage constitue un des moteurs essentiels de notre marche résolue sur la voie du développement au-delà de sa contribution à hauteur de 4,6 pour cent au PIB national et de 27,1 pour cent à la valeur ajoutée du secteur primaire », a déclaré le président Sall à la journée nationale de l’élevage, célébrée à Ranérou.
Selon lui, « en 2018, l’élevage offre à 29, 5 pour cent de ménages sénégalais, celles rurales en particulier, soit 476 668 ménages, de grandes opportunités en termes d’emplois et de revenus ». Il a ajouté que l’élevage des petits ruminants demeure, de façon incontestable, « un facteur clé de résilience face aux différentes crises économiques, sociales et écologiques’’.
« Et c’est pourquoi il est indispensable d’assurer davantage la protection sanitaire de ce cheptel contre les maladies dominantes, telles que la pasteurellose et la peste des petits ruminants qui peuvent compromettre la productivité et la compétitivité de ce sous-secteur’’, a-t-il expliqué.
Il a rappelé que le Sénégal a ‘’pris depuis 2012 de nombreuses mesures pour atteindre 80 pour cent de couverture vaccinale, norme universelle requise, en levant les contraintes relatives aux ruptures en vaccins, au déficit en infrastructures et à l’insuffisance des ressources humaines, matérielles et logistiques’’.
Il a rappelé aussi le plan national d’éradication de la peste des petits
ruminants. Ce plan, qui prévoit d’atteindre cet objectif d’ici 2025, a un coût global de 12 milliards de francs CFA.
Il a affirmé qu’il « permettra de couvrir, entre autres, les dotations budgétaires annuelles du programme de renforcement et de protection zoosanitaire mais aussi la contribution des éleveurs à hauteur de 50 francs pour le coût de la vaccination’’. Celui de la dose étant de 116 francs, la subvention sera ainsi de 57 pour cent, a précisé le chef de l’Etat.
« Ces avancées viennent s’ajouter aux résultats probants obtenus depuis 2012, portant notamment sur la protection zoosanitaire du cheptel, la sécurité alimentaire du bétail et la réhabilitation du ranch de Doly, qui sera inauguré le 21 décembre prochain ».
La rédaction