Dakarmidi – La 59ème fête nationale de notre accession à l’indépendance aura lieu comme tous les ans le 04 Avril. Mais cette année, elle est marquée par des événements forts, le second mandat pour Macky Sall, sa prestation de serment prévue le 02 Avril, son discours à la nation le 03, et probablement la démission du gouvernement le 04 après le défilé.
Les choses vont aller très vite, le Sénégal comme son peuple ont tant besoin de réconciliation, de dialogue et de se concentrer sur un commun vouloir réel de vie commune.
Macky Sall en est conscient, c’est la raison pour laquelle il a appelé au dialogue comme proposition féconde, avec Wade et Diouf en tête de peloton.
Il y a trois jours, Abdoulaye Mamadou Guissé, devenu un de ses lieutenants a fait étaler publiquement son souhait de voir Macky Sall faire de Diouf et Wade ses invités d’honneur au défilé du 04 Avril. Une invitation qui serait bien vue ici comme à l’international comme un modèle fertile de démocratie et d’ouverture pour un Sénégal de tous, tel prôné par le Chef de l’Etat lui-même dans son allocution quelques heures après la proclamation officielle des résultats par le Conseil Constitutionnel.
Alors, Wade à gauche, Diouf à droite, Macky au centre, quelle belle image pour l’Afrique qui se construit et qui est devenue depuis quelques années la terre promise du monde, loin des théâtres d’atrocités, de blessures et de meurtrissures. Cette Afrique veut montrer un autre visage de terre de paix, de stabilité riche en tout et capable de drainer à elle seule l’épanouissement de tout l’univers.
Les raisons pour poser un tel acte par Macky Sall sont nombreuses. Diouf fut l’un des grands acteurs de la première alternance démocratique au Sénégal, Wade demeure l’un des plus grands défenseurs de la démocratie en Afrique. 19 ans que Diouf n’a pas assisté à un défilé, 7 ans pour Wade. Alors, il serait généreux pour Macky Sall et ses prédécesseurs de nous gratifier d’un tel honneur, historique à tout point de vue, qui parlera à l’Afrique et aux futures générations en général. In fine, le Chef de l’Etat aura exaucé le rêve d’Abdoulaye Mamadou Guissé selon les rites du temps.
La rédaction