Dakarmidi – La coordination SAES de l’UGB invite l’Etat à prendre toutes les initiatives nécessaires à la restauration d’un climat propice au retour rapide à la normalité, estimant que « les conditions minimales de sécurité, de quiétude et de sérénité ne sont pas remplies pour une reprise des activités ».
La coordination SAES de l’UGB a tenu une assemblée générale mercredi pour « examiner la situation qui prévaut à l’UGB et discuter des perspectives », indique un communiqué reçu à l’APS.
Le syndicat relève « les saccages des biens de l’université ayant entraîné la destruction de bureaux d’enseignants, des services du rectorat (direction des ressources humaines, des finances, de la scolarité, Secrétariat Général de l’Université, cabinet du Recteur, etc.), de l’Agence Comptable, du Centre Régional des Œuvres universitaires ».
L’Assemblée générale « constate avec amertume que les conditions minimales de sécurité, de quiétude et de sérénité ne sont pas remplies pour une reprise des activités à l’Université Gaston Berger ».
« Elle en appelle à la responsabilité des pouvoirs publics pour aider à remettre sur pieds l’administration de l’UGB et les invite à prendre toutes les initiatives nécessaires à la restauration d’un climat propice au retour rapide à la normalité », lit-on dans le communiqué.
La coordination SAES de l’UGB « condamne fermement les actes de vandalisme et dénonce toute forme de violence dans l’espace universitaire ».
L’UGB, deuxième université publique du Sénégal, a été le théâtre d’affrontements entre étudiants et forces de l’ordre ayant entraîné la mort de l’étudiant Mouhamadou Fallou Sène.
Les étudiants réclamaient le paiement de leurs bourses et de meilleures conditions de travail.