L’annonce est faite par le Professeur, Souleymane Mboup de l’Institut de recherche en santé, de surveillance Épidémiologique et de formations (Iressef).
« Par la présente, nous vous informons avoir confirmé la présence d’un variant britannique SarsCov-2 dans les échantillons de la deuxième série. La première série n’avait pas permis de trouver des variants. Ce que nous avions communiqué, il y a deux semaines », a-t-il déclaré, ce jeudi 28 janvier, après le point du jour sur la situation du coronavirus au Sénégal.
Auparavant, le Pr Mboup a donné des informations concernant le génotypage des souches de de la deuxième vague du Sénégal. Selon lui, il faut savoir que les virus sont connus pour leur capacité de mutation et cela fait partie du mode de fonctionnement normal. Le spécialiste fait noter que leur survie dépend de ces mutations. Lesquelles vont leur permettre de s’adapter à leur environnement et également de s’adapter à leurs différentes zones qu’ils infectent. « Nous avons noté vers la fin de l’année 2020, une propagation de nouveaux variants de coronavirus Sars-Cov2 qui étaient particulièrement contagieux », a-t-il reseigné.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les 3 principaux variants sont d’abord le variant briatnnique. Ce variant est retrouvé dans 70 pays et territoires. Au 25 janvier soit 10 de plus qu’au 19 janvier.
Le deuxième variant est le variant sud-africain qui est également comme le variant britannique, plus contagieux que le virus Sars-Cov 2 originel. « Ce variant continue sa propagation et est désormais présent dans 31 pays et territoires soit 8 pays de plus depuis le 19 janvier », fait-il savoir.
Enfin le dernier variant est celui brésilien qui a été signalé dans 6 nouveaux pays, donc présent au total dans 8 pays.
« C’est ainsi que l’Iressef en collaboration avec ses partenaires à Banjul (Gambie) ont procédé au séquencage d’échantillon de la deuxième vague du Sénégal et ont réalisé le génotypage », a-t-il soutenu.
Face à cette nouvelle découverte, le Pr Souleymane Mboup prévient: « Du fait que ces variants se transmettent plus rapidement, ce qui pourrait expliquer la vitesse de propagation de la maladie dans certaines pays, il est impératif d’appliquer scrupuleusement leurs mesures de prévention individuelles et collectives ».