L’horreur continue de secouer l’opinion à Keur Macoumba Diop, un village rattaché à la commune de Tivaouane qui redoute une autre scène de terreur suite à la découverte macabre, ce samedi 9 avril 2023, d’un corps sans vie calciné. Même si les causes de ce décès restent pour l’instant non encore élucidées, les habitants des lieux du drame commencent à se faire une idée sur l’identité de «la victime qui est de sexe féminin», d’après la police scientifique. L’état du corps sans vie a obligé les Forces de l’ordre à ordonner son inhumation sur place.
Cette découverte macabre, sous un arbre, a plongé les habitants de cette localité devenue un quartier de la commune de Tivaouane dans une profonde tristesse. Ils signalent que «depuis le début de l’année 2022 jusqu’à ce jour, cette zone est plongée dans une insécurité totale. Cet état de fait a aujourd’hui conduit la population riveraine, qui vit quotidiennement avec une peur bleue, dans une situation telle qu’elle a du mal à s’adonner à ses activités». Les habitants de ce quartier, situé à cinq kilomètres de Tivaouane-ville, disent «être oubliés par les autorités». Ils lancent un appel à toutes les autorités communales et surtout étatiques, pour qu’elles s’efforcent de comprendre que «Tivaouane ne se limite plus au centre-ville».
Les populations de Keur Macoumba Diop, qui disent «être délaissées à tort», réclament «plus de considération». Elles disent «avoir besoin d’être soutenues, d’être en sécurité». Et de s’alarmer : «Aujourd’hui, c’est comme si cette zone-là était devenue le lieu de prédilection des malfaiteurs. L’insécurité fait défaut dans la zone, comme dans quatre autres villages rattachés à la commune de Tivaouane.» Ce qui, à leurs yeux, paraît «inadmissible, vu notre proximité avec la ville de Tivaouane». Keur Macoumba Diop interpelle les autorités étatiques pour «trouver une solution à notre problème d’insécurité».