Dakarmidi – Le directeur général de la grande muraille verte, Amady Gagna Cissé, révèle que l’Etat du Sénégal compte augmenter les fonds pour ce projet afin de l’achever dans les plus brefs délais.
Amady Gagna Cissé, en visite avant-hier à Rufisque, a annoncé la volonté de l’Etat du Sénégal de réaliser entièrement la grande muraille verte. ‘’Il y aura d’ici peu de temps un léger mieux dans les financements de la grande muraille verte pour sa réalisation complète. Le budget du projet va connaître une hausse importante d’ici peu de temps grâce à l’appui de la Banque africaine de développement (Bad)’’, a-t-il précisé dans les colonnes du quotidien Enquête.
Pour le directeur de la grande muraille verte, le projet connaît un retard dans le financement de son budget mais l’adhésion de nouveaux partenaires permettra de décoller. ‘’Le Sénégal a investi beaucoup d’argent dans la grande muraille verte mais ce n’est pas encore suffisant. L’Etat ne pourra pas tout faire. Il nous faut nécessairement d’autres sources de financements pour l’achever’’, ajoute-t-il.
Selon lui, les 11 autres Etats, partenaires du Sénégal, sont aujourd’hui à la traîne et attendent leurs partenaires. ‘’La Bad organise une table ronde des bailleurs autour de la grande muraille avant le sommet des chefs d’Etat qui aura lieu à Khartoum cette année’’, explique-t-il.
Une raison suffisante pour le directeur de mettre en place une équipe chargée d’élaborer des projets. ‘’C’est dans ce sens que j’ai mis en place un pool de consultants qui est en train de réfléchir sur la question parce qu’on ne peut pas aller discuter avec les bailleurs sans un document de travail. On a déjà soumis à la Bad quatre projets’’, fait noter Amady Gagna Cissé.
Rappelons que la grande muraille verte sénégalaise est une bande de 545 kilomètres de longueur et 15 kilomètres de largeur. Elle permet, selon son directeur général, de fixer les populations dans leur terroir. Cela, explique-t-il, avec la création de pôles de développement. ‘’Nous sommes en train de faire du reboisement et de régénérer les capacités productives des sols afin de permettre aux populations de s’activer dans l’agriculture et l’élevage. Nous voulons que ces populations se prennent en charge à travers de petites unités de transformation, une économie qui leur permettra de rester dans le pays’’, a-t-il conclu.
La Rédaction