Le ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, Modou Diagne Fada, a présidé ce mardi 12 décembre la cérémonie de clôture de l’Assemblée Générale de l’Association des Départements du Sénégal qui se tient depuis lundi 11 décembre à Saly. Dans un engagement fort envers la collaboration, M. Fada s’est engagé à recevoir tous les 43 présidents de conseil départemental en début d’année prochaine pour discuter plus amplement de leurs doléances.
Avant la tenue de l’Assemblée générale, plusieurs activités ont été menée. Tout d’abord, les orientations du Plan Stratégique 2023-2027 ont été partagées. Cette initiative visait à recueillir les contributions précieuses des membres pour la finalisation prochaine du document. Les retours reçus ont constitué une étape cruciale vers l’achèvement de ce plan stratégique.
Par la suite, une formation animée par deux éminents experts du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, sur les PPP et la finance islamique, ont permis d’exposer les opportunités offertes par le partenariat public-privé en vue du financement des départements. « Nous avons appris que les mécanismes de PPP peuvent être des leviers puissants pour stimuler le développement territorial et garantir des ressources financières supplémentaires. Nous croyons fermement que cette formation renforcera les capacités de nos membres à explorer et tirer parti de ces opportunités de manière responsable », a déclaré M. Ahmed Youssouph Bengelloune, président de l’Association des départements du Sénégal.
L’assemblée générale a été l’occasion pour les présidents de conseil départemental de soulever plusieurs préoccupations et aspirations. Premièrement, la mise en place d’une fiscalité dédiée aux départements. Deuxièmement, la question du siège des départements a été abordée. « Nous plaidons pour la création de sièges adaptés, favorisant ainsi l’accessibilité et l’efficacité des services départementaux. Celà contribuera à une administration plus proche et plus réactive envers nos concitoyens », a dit M. Bengelloune.
Troisièmement, la décentralisation du budget consolidé d’investissement qui est essentielle pour permettre aux départements de jouer un rôle actif dans le développement. Accorder davantage de pouvoir décisionnel sur ces ressources financières renforcera, selon lui la capacité à mettre en œuvre des projets locaux prioritaires.
Enfin, le statut de l’élu local fait partie des doléances soumises au ministre, il a été sollicité son appui pour la valorisation du rôle de nos élus locaux.