Dakarmidi – Dans le voisinage, on fait état de zones d’ombre autour de ces morts avec trois corps trouvés dans des circonstances troublantes.
Dans la chambre où se trouvait la défunte dame, Penda, enveloppée dans un drap de lit, il a été découvert un flacon avec un contenu suspect, certainement toxique. Sur la terrasse de la maison, la fillette gisait aux côtés de son père, lequel ne se serait pas pendu contrairement à ce qui avait été soutenu après la découverte des corps sans vie.
Du coup, certains brandissent la thèse d’une « mort par empoisonnement» même si les véritables causes de ces morts ne sont pas élucidées. Ce qui est certain c’est qu’une lettre non signée a été trouvée sur les lieux, dans laquelle le défunt jeune père de famille, avec trois bouts de bois de Dieu, demanderait à sa sœur de « s’occuper de mes enfants». Aussi, la police scientifique n’aurait pas relevé de signes caractéristiques de pendaison.
On nage pour le moment dans le flou total. Les supputations vont donc bon train quant aux causes de cette tragédie familiale. Selon certain voisins, « rien ne présageait une telle perspective », d’autant plus que, remarque Cheikh Kane, l’homonyme du défunt enseignant et jeune frère de son défunt père, « il était calme, jovial et n’avait de problème avec personne ».
Mieux, dans la soirée du drame, des témoins racontent que « Cheikh Kane a accompagné son épouse à la station d’essence où elle travaille ». Selon certains proches, Maïmouna Hann, mère de Cheikh Tidjane Kane, qui a elle-même découvert le drame après la prière de l’aube, n’a rien observé d’anormal la veille, d’ailleurs elle dit avoir même vu, cette nuit-là, son fils cajoler sa fillette sur la terrasse.
Selon Cheikh Kane, « mon défunt homonyme était sans façon. Il dispensait des cours de renforcement en français dans un institut franco-arabe de la place, histoire de gagner le minimum lui permettant de subvenir à quelques besoins familiaux. De par sa bravoure, il était l’espoir de sa famille. Il était très intègre, un exemple de correction dans le port vestimentaire.
Surtout, c’est une grande perte pour sa maman qui comptait beaucoup sur ce fils modèle qui l’aimait beaucoup. Mon homonyme suivait les pas de son défunt père qui était professeur de technologie mais a été très tôt arraché à l’affection des siens, pendant que Cheikh Tidiane était encore tout-petit ».
Avec Le Témoin