Dakarmidi – A moins d’une heure de route d’Amsterdam, la capitale des Pays-Bas, La Haye, siège de la Cour pénale Internationale (CPI) et de la Cour permanente d’arbitrage, contribue à entretenir la mémoire de la justice internationale dont l’histoire se vit au rythme de la ville.
« C’est la cité internationale de la paix et de la justice avec déjà la construction du palais de la paix en 1913 », souligne Nora Stehouwer, ancien ambassadeur pour les organisations internationales auprès du ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas.
Le diplomate introduisait une communication sur « les Pays-Bas comme pays hôte et La Haye comme centre d’excellence de la justice et de la paix », au Centre de promotion de la paix (Hague Humanity Hub), à l’intention d’une délégation de journalistes africains francophones.
Cette initiative (8-12 avril) s’inscrit dans le cadre du programme « Paix et Justice » du ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas.
Dans son mot de bienvenue aux journalistes africains venus de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali et du Sénégal, pour un programme prévu du 8 au 12 avril, la conseillère des Affaires étrangères Saskia Bruines a fait part de sa fierté d’accueillir les participants « dans cette cité internationale la paix et de la justice ».
Selon un document de presse remis à la délégation de journalistes africains, l’idée d’un palais de la paix a vu le jour « déjà en 1899 au cours de la première conférence de la paix à La Haye, où les représentants de 26 pays sont venus débattre de la paix et du désarmement ».
« Actuellement, il y a 40 organisations internationales aux Pays-Bas dont les 28 se trouvent à La Haye », a renseigné Mme Shouwer, précisant que la Cour pénale internationale (CPI) « est la dernière instance mais il y a au Palais de la Paix la Cour Internationale de Justice et la Cour permanente d’arbitrage ».
La Cour Internationale de Justice est une organisation internationale dont la mission est de régler les litiges entre Etats, la Cour permanente d’arbitrage statuant sur des conflits entre Etats et organisations internationales ou parties privées.
Selon Mme Stehouwer, La Haye abrite aussi d’autres organisations internationales de la justice comme l’organisation internationale de lutte contre les armes chimiques et l’Organisation internationale des personnes déplacées.
« Cette dernière organisation a été créée à la fin de la guerre des Balkans avec comme objectif de localiser et d’identifier les personnes disparues », a-t-elle expliqué.
Au quartier internationale de La Haye, siège également Europol, un office de police criminelle qui facilite l’échange de renseignements entre polices nationales en matière de stupéfiants, de terrorisme, de criminalité internationale et de pédophilie au sein de l’Union européenne.
APS