Dakarmidi – Le secteur de la santé est en phase à de violentes secousses. Après que des personnes eussent dénoncé des pratiques peu convenables à l’hôpital régional de Thiès, un autre scandale fait surface. Il s’agit de cliniques privées non agréées et qui ont bénéficié de faux agréments pour ouvrir leur structure. Ces « cabinets » illégal sont actuellement dans le collimateur du parquet de Dakar, révèle Libération dans sa parution du jour.
Selon les informations du journal, ces cliniques privées fusent de partout à Dakar avec, parfois un service qui laisse à désirer. Dans le cadre des missions qui lui sont confiées, l’inspection des services a découvert le poteau aux roses. En effet, au moins un agent, formellement identifié vendait de faux agréments à des particuliers pour ouvrir leurs cliniques.
Notons que pour espérer bénéficier d’un agrément sous forme d’arrêté, les demandeurs doivent monter tout un dossier à savoir une copie certifiée conforme du diplôme, un acte attestant que le demandeur n’est pas en activité dans la fonction publique, et si c’est un agent de l’État, fournir une décision de retraite, un acte de démission ou une décision de radiation, un avis du médecin chef de district du lieu d’implantation, un plan de masse visé par le cadastre, le personnel (effectif et contrat de travail)…, etc.
Dans le cas des fraudes au ministère de la Santé, l’individu faisait simplement payer un montant convenu entre les deux parties pour fournir le document. L’inspection des services a réuni assez d’éléments qui attestent de la véracité des faits d’une extrême gravité.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a automatiquement instruit ses services à porter plainte. Pour rappel, ce n‘est pas la première fois que de tel magouilles se passent au niveau du secteur de la santé. Une affaire presque similaire a éclaté au niveau de la Direction du matériel et du transit administratif (DMTA). Nous y reviendrons.
La Rédaction