Dakarmidi – Les malades d’hémophilie au Sénégal peuvent se réjouir de l’engagement que les autorités sanitaires du pays ont pris, d’en découdre avec la maladie. Il est clair que le nombre de malades va crescendo, et les autorités semblent en être conscientes. En marge du sommet africain sur l’hémophilie et les autres maladies hémorragiques héréditaires tenu les mardi 28 et mercredi 29 novembre, le ministère de la Santé et de l’Action sociale compte lutter efficacement contre cette maladie qui fait ravage dans le continent africain.
Le Pr Saliou DIOP, hématologue et non moins Directeur du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a apporté des précisions concernant cette rencontre :
« Le sommet africain sur l’hémophilie a pour objectif de créer une plateforme visant à débattre des principales priorités en Afrique. Ceci devra permettre de sensibiliser les acteurs locaux, diagnostiquer et traiter les personnes déjà atteintes ». Dira le spécialiste, avant de rajouter : « L’idée est également de renforcer le dialogue national et international sur ces maladies afin d’établir un partenariat et une collaboration. »
Les chiffres avancés par le Pr Diop, restent très inquiétants : « Au Sénégal, on estime à 1.500 les cas d’hémophilie. Mais en effet, seuls 200 patients ont été identifiés.
Il s’y ajoute que la maladie est très coûteuse en terme de moyens financiers, et les estimations vont jusqu’à 3 millions de franc CFA par an et par patient malgré le soutien de la fédération des hémophiles et des autres partenaires.
La Rédaction