Le laboratoire de recherches de Google (appelé Google X) a révélé mardi que ses équipes étaient en train de travailler sur un bracelet connecté. Ce dispositif n’aurait pas pour vocation de concurrencer les bracelets connectés déjà sur le marché, mais plutôt d’aider les chercheurs lors d’essais cliniques. Du moins dans un premier temps…
UN BRACELET À USAGE MÉDICAL
Même si cet appareil semble contenir toutes les fonctionnalités présentes dans d’autres bracelets du même genre déjà sur le marché, comme un capteur de fréquence cardiaque ou un détecteur de température corporelle, cet appareil ne visera pas le grand public, à en croire l’agence Bloomberg.
Ce bracelet, qui sera aussi capable d’évaluer des facteurs environnementaux tels que l’exposition solaire ou les niveaux de bruits, pourra être utilisé lors d’examens cliniques, de tests de médicaments ou pour établir des communications entre médecins et patients comme outil de suivi.
“Nous visons une utilisation médicale pour cet appareil prescrit aux patients ou pour des essais cliniques“, a confié Andy Conrad, de Google, à Bloomberg lors d’un entretien téléphonique.
Il a aussi précisé qu’il percevait ce bracelet comme un outil qui aiderait les sujets bien portants à détecter un problème de santé en amont.
GOOGLE MULTIPLIE LES ANNONCES DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ
L’équipe prévoit de commencer à tester l’efficacité de ce bracelet sur des patients à l’été, selon les dires de Jacquelyn Miller, porte-parole de Google.
Les laboratoires Google X ont de nombreux projets en parallèle de ce bracelet, comme les voitures autonomes, la livraison par drones, les lunettes interactives (Google Glass dont les applications santé sont déjà nombreuses) ou le projet Loon utilisant des montgolfières comme relais internet. Dans le domaine médical, ils ont déjà développé des lentilles de contact intelligentes à destination des diabétiques, capables de mesurer en temps réel le taux de glucose dans les larmes. Un dispositif que la firme va développer en association avec Novartis. En juillet dernier, la firme lançait le projet appelé “Baseline Study“, qui prévoit de recueillir l’information génétique et moléculaire de 175 volontaires (avant de l’étendre à des milliers) pour définir ce qu’est un corps en bonne santé. En octobre puis en février 2015, la firme révélait qu’elle planchait sur un bracelet capable de détecter (voire de traiter) le cancer avant l’apparition de symptômes.
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