Dakarmidi – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale s’est prononcé, ce jeudi, lors de la 2e conférence de presse du Gouvernement, sur la recrudescence des cas positifs de la maladie du coronavirus. S’agissant de la deuxième vague de la maladie du coronavirus, Abdoulaye Diouf reconnait qu’elle s’est installée au vu des cas qui sont enregistrés dernièrement.
Selon lui, cela se justifie par le non-respect des mesures barrières. Ce qui lui pousse à lever le ton et à mettre en garde : « L’élément le plus important dans la riposte c’était la prévention, cette fameuse mesure barrière. Donc, aujourd’hui, par rapport aux mesures en perspectives, nous ne pouvons plus économiser de tolérance sur ces mesures barrières. Il faut que la surveillance dans la mise en œuvre et l’application de ces mesures barrières soient de mise. Toutes les mesures nécessaires pour arrêter la pandémie. La sécurité sanitaire de n’a pas de prix. Il faut prendre toutes les dispositions pour faire respecter les mesures barrières et la première disposition ne doit pas être une disposition contraignante ».
Le ministre de la Santé rappelle que la mesure barrière la plus essentielle est le port systématique du masque. Il dit rester convaincu « si nous appliquons une discipline en la matière, nous pouvons revenir à un niveau plancher de la pandémie et nous stabiliser autour de dix cas quinze cas et tant entendu que nous voulons que le nombre de cas soit réduit. C’est un virus qu’on continuera à gérer dans le temps. Mais, il ne faut pas être négligent jusqu’à ce que la situation devienne incontrôlable. Il n’y aura plus de tolérance pour le respect des mesures barrières ».
Abdoulaye Diouf Sarr a également informé que des mesures contraignantes pourraient être prises contre ceux qui nient l’existence du virus. Car, prévient-il : « Nous ne leur laisserons pas compromettre toute la stratégie qui a été mise en place ».
Sur la présence du virus à l’Assemblée nationale, Abdoulaye Diouf Sarr a demandé qu’on surveille tous les députés. En sus, tous contacts qui sont symptomatiques seront testés. « On peut aussi envisager de tester les députés qui le souhaitent »., dit-il non sans faire savoir que la stratégie de tester tous les sénégalais n’est pas envisageable.