Dakarmidi – La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MuHammad saws.
Il est recommandé de faire certaines choses lors du jeûne :
a – de s’empresser à rompre le jeûne, une fois qu’on s’est assuré du coucher du soleil, en raison du Hadîth :
Il est aussi recommandé de rompre le jeûne avec des dattes. Si on n’en trouve pas, que l’on rompe avec de l’eau et ceci, avant d’accomplir la prière de al-maghrib, conformément au Hadîth :
Et on dit :
ce qui signifie : « Ô Allâh, par recherche de Ton agrément j’ai jeûné et c’est avec la subsistance que Tu m’accordes que j’ai rompu le jeûne ». [rapporté par Abôu Dâwôud]
Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam disait lorsqu’il rompait son jeûne :
ce qui signifie : « La soif est partie, les veines sont irriguées et la récompense est confirmée si Allâh le veut », [rapporté par Abôu Dâwôud].
Il est indispensable avant de rompre le jeûne, de s’être assuré du coucher du soleil et il ne suffit pas de se fier simplement à l’appel à la prière de la radio. Il arrive parfois qu’il ait lieu certaine précipitation à diffuser l’appel avant son temps, comme cela a déjà eu lieu dans le passé dans certains pays.
b – il est recommandé de retarder le saHôur – le dernier repas – jusqu’à la fin de la nuit, avant l’aube, même si c’est une gorgée d’eau. D’après ‘Anas qui a dit : le Messager de Allâh salla l-Lahou `alayhi wa sallam a dit :
c – de même, il est encore plus important pour le jeûneur de préserver sa langue du mensonge, de la médisance, des paroles vulgaires et autres encore parmi les choses interdites.
Le jeûne est une protection
Sache, mon frère musulman qu’il est plus facile de faire preuve de patience pour persévérer dans l’obéissance à Allâh soubHânahou wa ta`âlâ que d’avoir à endurer Son châtiment.
Alors, empêche ton ventre de consommer ce qui est interdit pendant la période où tu ne jeûnes pas c’est-à-dire la nuit, empêche ta vue du regard illicite et empêche-toi de dire les paroles laides, illicites comme le mensonge et la médisance, qui consiste à mentionner ton frère en Islam par ce qui lui déplaît, sans raison légale en citant des choses qui sont vraies à son sujet, et cela en son absence. Aussi, abstiens-toi de faire ce qui est indécent, cesse les querelles, la sécheresse dans tes comportements et les disputes.
Al-Boukhâriyy et Mouslim ont rapporté de la parole de Abôu Hourayrah, que Allâh l’agrée, que le Messager de Allâh saws a dit :
De la même façon, il est encore plus important pendant RamaDân de s’empêcher d’écouter tout ce qu’il est interdit d’écouter, et d’empêcher le reste des organes, comme la main et le pied de commettre les péchés et les interdits.
De même, il est recommandé de faire preuve de beaucoup de générosité, d’entretenir les liens de proche parenté, de réciter beaucoup le Qour’ân et de faire retraite dans la mosquée (al-i`tikâf) et plus particulièrement pendant les dix derniers jours. Ainsi, Mouslim a rapporté d’après Ibnou `Oumar, que le Prophète faisait retraite dans la mosquée pendant les dix derniers jours de RamaDân.
Il est aussi recommandé de dire, si on a été insulté : je suis en train de jeûner, je suis en train de jeûner (‘innî Sâ’im, ‘innî Sâ’im).
Il est recommandé de donner de quoi rompre le jeûne aux jeûneurs.
Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
(man faTTara Sâ’iman kâna lahôu mithlou ‘ajrihî ghayra ‘annahôu lâ yanqouSou min ‘ajri S–Sâ’imi chay’â)
ce qui signifie : « Celui qui donne de quoi rompre son jeûne à un jeûneur aura une récompense comparable à la récompense du jeûneur sans que la récompense du jeûneur ne soit en rien diminuée. » [rapporté par At-Tirmidhiyy et il a dit que le Hadîth est fiable et sûr].
C’est-à-dire qu’il aura une récompense semblable à la récompense du jeûneur mais qui ne sera pas totalement égale de tous les points de vue. En effet, celui qui a jeûné le mois de RamaDân accomplit une obligation. Quant à celui qui lui a donné de quoi rompre le jeûne, il a fait un acte surérogatoire. Et l’acte surérogatoire n’est pas équivalent à l’acte obligatoire. Le Messager de Allâh a dit dans un Hadîth qoudsiyy :
(qâla l-Lâhou `azza wa jalla wa ma taqarraba ‘ilayya`abdî bichay’in ‘aHabba ‘ilayya mimma ftaraDtou`alayh)
ce qui signifie : « Allâh `azza wa jalla dit : ce qui signifie : “Mon esclave ne se rapprochera pas plus de Mon agrément que par ce que J’ai rendu obligatoire sur lui.” »
Ce sont les savants qui expliquent les Hadîths du prophète saws, donc il ne faut pas se fier à de simples traducteurs, car les Hadith du prophètes sont en arabes et il faut en connaitre l’explication pour les traduire.
Les savants sunnites ont dit pour l’explication de ce Hadîth : Celui qui fait le jeûne de RamDân a fait une obligation et celui qui nourrit un jeûneur a fait un acte recommandé or dans la religion ce qui est obligatoire est supérieur à ce qui est recommandé et il n’est pas permis de considérer l’obligatoire semblable à ce qui est recommandé car ceci mènerait à démentir la religion et démentir la religion annule l’Islam de la personne.
Donc le Hadith veut dire que celui qui donne à rompre à un jeûneur a une grande récompense semblable à la récompense du jeûneur de certains points de vue et non pas dans l’absolu. Les savants ont même donné un exemple pour cela: deux personnes ont chacun cent chevaux mais l’un d’eux a des chevaux de meilleure qualité que l’autre.
Jeûner pour un proche musulman mort
Si un musulman meurt et à qui incombe des rattrapages de RamaDân, son tuteur – c’est sont père, son fils ou qui est de cet ordre- jeûne pour lui. D’après `A’ichah, que Allâh l’agrée, il a été rapporté que le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, a dit :
Les six jours de chawwâl
Il est recommandé de jeûner six jours durant le mois de Chawwâl à l’exception du jour de `Idou l-FiTr, c’est-à-dire le premier jour de ce mois.
Le mois de Chawwâl est le mois qui succède à RamaDân. Il n’est pas une condition de jeûner ces six jours successivement ni de les commencer immédiatement après le jour de la fête de `Idou l-FiTr , mais cela est préférable. Par conséquent, le musulman qui souhaite accomplir cet acte d’adoration recommandé a jusqu’à la fin du mois de Chawwâl pour le faire.
Il est recommandé aussi de les jeûner successivement après le jour du `Id (1 chawwâl). Cependant, la sounnah est réalisée même si on les jeûne séparées dans le mois de chawwâl
Le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
ce qui signifie : « Celui qui jeûne le mois de RamaDân et six jours du mois de Chawwâl, c’est comme s’il avait jeûné toute l’année » [rapporté par Abôu Dâwôud]. Cela pour montrer la grande récompense. Bien sur, cela ne veut pas dire de ne pas jeûner plus que cela. En effet, plus la personne jeûne de jours en plus de cela et plus elle a des récompenses. (Dans d’autres contextes, ad-dahr linguistiquement peut signifier toute la vie)